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Assassinat de Samuel Paty : Nicole Belloubet réfute toute responsabilité de l'État

Nicole Belloubet a répondu aux propos de la sœur de Samuel Paty. [REUTERS/Gonzalo Fuentes]

Ce mardi 2 avril, la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a répondu à la sœur de Samuel Paty, qui souhaite que l’État reconnaisse sa responsabilité dans la mort violente de son frère en octobre 2020.

Une divergence de point de vue. Nicole Belloubet a estimé ce mardi matin, sur l’antenne de BFMTV, que l’État n’avait pas de responsabilité dans l’assassinat de Samuel Paty, comme l’estime pour sa part la sœur de la victime

«Il y a sans doute des choses qui auraient pu être mieux faites, pour autant je ne suis pas certaine que l’on puisse dire que l’État a une part de responsabilité dans l’assassinat de Samuel Paty», a estimé la ministre de l’Éducation nationale.

«Mais cet assassinat terroriste, qui a beaucoup marqué, a été un électrochoc pour l’État, cela nous a conduit à avoir la fermeté dont je témoigne ici. À remettre en place des procédures de sécurité auprès de nos équipes éducatives», a-t-elle ajouté. 

Samuel Paty mort «d’un abandon»

Mickaëlle Paty, sœur du professeur d’Histoire assassiné en octobre 2020, avait annoncé avoir fait parvenir un courrier au Premier ministre Gabriel Attal, à Nicole Belloubet mais également au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Dans ce dernier, elle demandait au gouvernement de reconnaître la part de responsabilité de l’État dans l’assassinat de Samuel Paty. 

Mickaëlle Paty avait déclaré sur le plateau de RMC : «Ce n’est pas la collecte le problème, c’est qu'en fait-on de ses résultats ? Avoir conscience qu’il pouvait se passer quelque chose aurait dû emmener a minima la protection de mon frère. Il est évident qu’il aurait dû être mis en retrait, qu’il aurait dû bénéficier d’une protection. Mon frère est mort d’un abandon».

Une phrase forte à laquelle la ministre de l’Éducation nationale a été invitée à réagir. À la question Samuel Paty est-il mort d’un abandon de l’État ? «Je réponds qu’il est mort d’un assassinat terroriste et que certes, il y a des choses qui auraient pu être mieux faites, mais il me semble difficile de considérer que l’État a une part de responsabilité dans cet assassinat terroriste».

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