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Un peu de repos avant Rio ? , par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin. [MERIADECK]
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Pierre Ménès est une figure du paysage footballistique français. Ancien reporter à L’Equipe, cette intarissable grande gueule officie aujourd’hui en qualité d’expert pour le Canal football club. Chaque vendredi, il tient sa "Grosse kronik" dans les colonnes de Direct Matin.

 

Dans moins de deux mois, le coup d’envoi de la Coupe du monde au Brésil aura été donné. Enfin, si on veut faire preuve d’un zeste de mauvais esprit, ce n’est pas mon genre, vous me connaissez, on pourrait dire qu’elle a déjà commencé pour certains joueurs.  Et pas des moindres.

Pour comprendre, il faut revenir à la grave blessure au genou de Radamel Falcao en janvier dernier lors d’un banal seizième de finale de la Coupe de France contre le club amateur de Chasselay (3-0). Cet accident a eu une portée internationale et a surtout alerté les plus grands joueurs qui, depuis, gèrent leur saison. Enfin, gérer, c’est le mot poli.

 

Lionel Messi et les autres…

Prenons le plus grand d’entre eux en la personne de Lionel Messi. La star argentine du FC Barcelone erre sur le terrain comme une âme en peine. Dans son cas, il n’y a que deux solutions : soit il est totalement cuit physiquement et peine à retrouver son niveau après sa blessure, ce dont je doute. Soit il attend patiemment le Brésil.

Au PSG, les prestations de Thiago Silva et Edinson Cavani sont, elles aussi, pour le moins suspectes. Le défenseur brésilien marche et bougonne depuis plusieurs matchs, sa fracture du zygomatique lui ayant définitivement indiqué le sens de ses priorités.

L’attaquant uruguayen, lui aussi membre du club des blessés du mois de janvier, est aux abonnés absents depuis son retour. Ses prestations à Chelsea, en quart de finale retour de la Ligue des champions, et à Lyon, en championnat, en sont la preuve parfaite.

 

Les clubs trinquent

On surveillera le niveau de jeu de ces joueurs, et d’autres encore, pendant le Mondial brésilien. Parce que niveau professionnalisme, c’est quand même moyen.

Bien sûr, on me dira que ces joueurs ont rendez-vous avec l’Histoire en juin, enfin surtout en juillet (avec la finale qui est programmée le 13 juillet). Mais n’oublions pas les clubs qui les payent, très cher, en attendant. Et qui sont un peu cocus, du coup. 

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