La phase de poules de la Coupe du Monde attaque, ce lundi, la dernière ligne droite avec le début de la troisième et dernière journée. Et après onze jours de compétition, il est déjà possible de dresser un premier bilan des 5 flops du Mondial brésilien.
A mi-parcours de la Coupe du Monde – 32 des 64 matches avaient déjà été joués lundi matin -, voici le classement des cinq déceptions – joueurs comme sélections nationales - les plus marquantes.
1 - L’Espagne
L’élimination de l’Espagne, championne du monde en titre, au premier tour, restera comme l'un des flops majeurs du tournoi. Ridiculisés par les Pays-Bas en ouverture du groupe B, les joueurs de Del Bosque ont subi une nouvelle claque mercredi dernier en cédant 2-0 face au Chili. Pour les Espagnols, une page se tourne. Xavi et David Villa ont déjà fait part de leur intention de mettre un terme à leur carrière internationale. Ils pourraient être suivis par Casillas et Torres.
2 - Fred
L’ancien Lyonnais est une énigme. Aligné à la pointe de l’attaque brésilienne par Scolari face à la Croatie (3-1) et au Mexique (0-0), Fred s’est montré à chaque fois transparent. Et s’il est titulaire, c’est surtout en raison de la pauvreté de la concurrence à son poste. Les médias et supporters brésiliens commencent à s’inquiéter. A juste titre. La rencontre de ce lundi contre le Cameroun pourrait être la dernière chance de Fred.
3 - Le Cameroun
Avec le Cameroun, l’histoire semble se répéter de Coupe du Monde en Coupe du Monde. Soucis de primes avec la fédération, vestiaire miné par les conflits internes… tous les quatre ans, les Lions Indomptables sont confrontés aux mêmes problèmes. Cela se traduit sur le terrain par des résultats piteux et des prestations catastrophiques à l’image de celles livrées face à la Croatie (0-4). A 33 ans, Samuel Eto’o, star de la sélection, pourrait même raccrocher les crampons à l’issue du Mondial brésilien, las des querelles qui empoisonnent le Cameroun.
4 - Cristiano Ronaldo
12 matches, 2 buts, voici le bilan peu reluisant des rencontres disputées jusque-là par Cristiano Ronaldo avec le Portugal en Coupe du Monde (2006, 2010 et 2014). Au Brésil, le double Ballon d’or n’a toujours pas fait trembler les filets. A sa décharge, Ronaldo n’est pas non plus aidé par le reste de ses coéquipiers, incapables d’élever leur niveau de jeu durant cette Coupe du Monde. Néanmoins, un garçon de sa valeur doit se montrer en mesure, sur un coup de génie, de faire basculer le sort d’un match. Comme il l’a fait en barrages contre la Suède. Comme l’a fait aussi Messi avec l’Argentine contre l'Iran (1-0) samedi.
5 - Le Japon et la Corée du sud
Qu’il paraît loin le temps où en 2002, le Japon se qualifiait en huitièmes de finale de la Coupe du Monde et la Corée du Sud finissait, elle, quatrième. Les deux formations asiatiques ont beau rester toujours en lice pour une qualification, il n’en reste pas moins que le jeu qu’elles ont proposé jusque-là n’a pas été au niveau des attentes. Carence défensive, manque de fluidité et d’animation dans les phases d’attaque… Japonais et Coréens n’ont pour le moment pas su profiter de l’homogénéité des deux groupes dans lesquels les a placés le tirage au sort (Groupe C : Colombie, Grèce, Côte d’Ivoire, Japon et Groupe H : Belgique, Algérie, Russie, Corée du Sud).