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Le PSG fait toujours débat, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[MERIADECK POUR DIRECT MATIN]

Pour la première fois de la saison, le PSG est tombé sur plus fort, mardi soir, en Ligue des champions. Enfin, plus fort, c’est vite dit. Tout le monde s’accorde à dire que cette défaite face au Real Madrid est imméritée.

Et depuis ce revers, il y a deux chapelles qui se disputent la vérité footballistique absolue, avec d’un côté ceux qui rabâchent que le PSG n’a pas inscrit un seul but en deux rencontres contre une équipe espagnole très amoindrie. Et de l’autre, ceux qui pensent que les Parisiens ont manqué de réussite en touchant trois fois les poteaux. Difficile de donner tort aux uns et aux autres.

Toujours est-il que la formation de Laurent Blanc souffre d’un récurrent manque d’efficacité offensive au plus haut niveau. Un problème déjà maintes fois soulevé et qui se confirme au fil des rencontres. Le triple champion de France se retrouve confronté avec les contradictions de son effectif. C’est-à-dire de vouloir remporter la Ligue des champions avec un avant-centre âgé de 34 ans. Une mission pratiquement impossible. Même si Zlatan Ibrahimovic a été un peu trop sévèrement critiqué par l’ensemble de la presse après la rencontre contre les Merengue. Il a, certes, quelque peu disparu en deuxième période, mais il n’y a pas grand-chose à lui reprocher sur ce match, que ce soit sur sa frappe enroulée ou sur son coup franc.

En revanche, le constat n’est pas le même pour Edinson Cavani, qui a allègrement «bouffé la feuille de match» en première période. L’Uruguayen a peut-être fait une course de 80 mètres pour revenir défendre, mais il est payé pour marquer des buts, et si possible contre le Real Madrid. Pas seulement face à Guingamp et Reims. Il ne faut toutefois pas oublier qu’il s’agissait d’un match de poules et il suffit que le PSG ait un peu de réussite au tirage au sort en 8es de finale, pour éviter Barcelone ou le Bayern Munich, pour que ce ne soit qu’un non-événement.

Et puis, il faut croire qu’en France, il y a toujours le besoin d’avoir un débat sur le PSG. Et l’on n’a pas le recul nécessaire pour aussi apprécier d’avoir ces joueurs en Ligue 1. Bien sûr, ils sont là à coup de pétrodollars, mais c’est mieux d’avoir Zlatan Ibrahimovic, Angel Di Maria et Thiago Silva en France avec l’argent des Qataris, plutôt qu’ils fassent le bonheur de l’Espagne ou de l’Angleterre.

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