Ca chauffe à l'OM. Ecrasé à domicile vendredi par Rennes (2-5), le club marseillais est au bord du gouffre. Une performance qui a exacerbé les supporters olympiens en colère après leur club et ses dirigeants.
Vendredi au stade Vélodrome, les supporters, qui avaient d’abord décidé de faire une grève de soutien pendant quinze minutes, n’ont que très peu goûté à l’humiliation bretonne subie à domicile. Leur club, qui pointe à la 11e place en Ligue 1, a semble-t-il fait ses adieux à une qualification européenne pour la saison via le championnat.
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Et devant le spectacle peu brillant des joueurs sur le terrain, la tension est rapidement montée. Ainsi certains spectateurs ont tenté de faire irruption sur la pelouse pendant que d‘autres n‘ont pas hésité à lancer des projectiles, notamment sur les joueurs phocéens. A la fin de la rencontre, aux abords du stade, des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et certains fans phocéens. Trois supporters de l'OM ont d'ailleurs été placés en garde à vue après des débordements.
L'entraînement sous haute surveillance policière
Devant ses débordements, un homme est pointé du doigt, Vincent Labrune. Le président de l’OM a dû être escorté jusqu’à son domicile vendredi après la rencontre. Et désormais, «vu les nombreuses menaces reçues par la président marseillais, les autorités envisagent une protection devant chez lui», indique L'Equipe dans son édition du dimanche 20 mars.
L’intéressé en est lui-même conscient. «Je suis en première ligne et suis la cible de l‘essentiel des critiques», avait déclaré Vincent Labrune, cette semaine, dans un entretien accordé à la La Provence. A noter que l’entraînement des joueurs, lundi, au Centre Robert Louis-Dreyfus, sera placé sous haute surveillance policière.