Au début de chaque phase finale d’une grande compétition, on est à l’affût de l’attaquant qui va dominer le tournoi, de la superstar qui va confirmer son statut, ou du jeune joueur qui va se révéler. Evidemment, le poste de n° 9 est le plus observé.
Et on s’aperçoit, maintenant qu’on a vu la majeure partie des équipes évoluer, qu’il y a beaucoup de buteurs vieillissants, type Mario Mandzukic, ou de grandes stars, comme Zlatan Ibrahimovic, qui évoluent dans des équipes qui ne sont pas à leur niveau ou à la hauteur des clubs dans lesquels ils évoluent.
On s’est aussi rendu compte qu’il y a de très grandes nations qui jouent sans un avant-centre digne de ce nom. C’est le cas de l’Allemagne qui a choisi d’aligner Mario Götze à ce poste. Avec la retraite de Miroslav Klose, il ne reste plus que Mario Gomez en véritable spécialiste. Concernant l’Espagne, on a été très déçu lundi par la prestation d’Alvaro Morata, qui a réalisé des performances fantastiques avec la Juventus Turin, mais il n’a pas vraiment existé avec la Roja.
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Finalement, Olivier Giroud est, pour l’instant, le seul avant-centre à avoir marqué depuis le coup d’envoi de cet Euro. Et puis, l’équipe de France avait l’embarras du choix dans ce secteur. Car en plus de Giroud et d’André-Pierre Gignac, Didier Deschamps aurait pu également compter sur Kevin Gameiro, qui a remporté la Ligue Europa avec le FC Séville, et Alexandre Lacazette, qui a fini la saison en trombe avec l'Olympique Lyonnais.
Il est aujourd’hui très compliqué de se mettre en évidence à ce poste, surtout face à des équipes qui jouent de façon très regroupée et agressive, notamment au niveau des duels. Et on en est donc encore à attendre de voir quel est l’avant-centre qui va briller dans cette compétition, pour le moment assez fermé sur le plan offensif.