Le deuxième huitième de finale de l'Euro 2016 met aux prises le pays de Galles et l’Irlande du Nord. La rencontre se tiendra au Parc des Princes de Paris, samedi 25 juin, et sera diffusée en direct et en intégralité sur TF1 et beIN SPORTS 1 à partir de 18h.
Après avoir créé la surprise en terminant premier du groupe B devant l’Angleterre et la Slovaquie, le pays de Galles a hérité de l’Irlande du Nord, troisième du groupe C, en huitième de finale. L’affiche semble à la portée de Gallois qui ont marqué les esprits lors de la phase de poules, finissant notamment meilleure attaque du groupe.
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Le pays de Galles est sûr de ses forces
A l’entame de ce huitième de finale, il ne fait guère de doutes sur l’équipe qu’alignera le sélectionneur gallois Chris Coleman tant ses joueurs ont impressionné lors des trois premiers matchs, ne s’inclinant que dans les dernières secondes face à l’Angleterre pour leur seule défaite.
Dans l’ensemble, les Gallois ont surclassé des équipes qu’on estimait d’un niveau similaire, voire supérieur au leur, la Slovaquie et la Russie. Le système de Coleman, avec une défense à cinq, un milieu technique et précis et des attaquants rapides est bien rôdé. Une fois de plus, le trio 100% championnat anglais du milieu de terrain sera à la manœuvre. Aaron Ramsey (Arsenal), Joe Ledley (Cardiff City) et Joe Allen (Liverpool) ont un rôle prépondérant dans la construction des attaques mais aussi dans l’organisation du pressing.
Devant, la principale menace pour les Nord-Irlandais se nommera bien entendu Gareth Bale. Meilleur buteur de la compétition, le joueur du Real Madrid semble marcher sur l’eau depuis le début de l’Euro 2016, transformant chaque coup-franc en occasion de but, et faisant frissonner ses supporters à chaque prise de balle.
Les Gallois se sont battus pour terminer à la première place de leur groupe et ainsi obtenir un adversaire à leur portée. Ils sont favoris de cette affiche, et devront assumer leur tout nouveau statut d’outsiders de la compétition.
L'Irlande du Nord de justesse
En face, les Nord-Irlandais se sont qualifiés d’extrême justesse. Derniers des quatre «meilleurs troisièmes», ils ne doivent cette qualification qu’au fait de n’avoir encaissé qu’un but face à l’Allemagne. Une défaite plus lourde aurait pu offrir ce ticket à l’Albanie par exemple puisqu’en l’état l’Irlande du Nord se qualifie avec trois points et une différence de but de 0, l’Albanie est éliminée avec trois points et une différence de but de -2.
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Michael McGovern, le dernier rempart
Pour faire face à leurs voisins gallois, les Nord-Irlandais du sélectionneur Michael O’Neill maintiendront certainement leur confiance en un système qui, s’il a souvent échoué à créer le danger dans la surface adverse, leur assure une assise défensive de premier plan. Le 4-1-4-1, qui a succédé au 5-2-3 en vigueur lors du premier match face à la Pologne, devrait donc être maintenu. C’est dans ce système que les Nord-Irlandais ont triomphé de l’Ukraine (2-0), et qu’il ont réussit à éviter une déconvenue trop conséquente face à l’Allemagne (0-1). Cette dernière rencontre face aux champions du monde a également mis en évidence le gardien nord-irlandais Michael McGovern, auteur d’un Euro 2016 remarquable et remarqué (16 arrêts depuis le début de la compétition, deuxième meilleur total de la compétition).
On l’aura compris, cette rencontre paraît déséquilibrée sur le papier, mais les Nord-Irlandais, soutenus par leur incroyable public, pourraient créer l’exploit à condition de réussir à tenir Gareth Bale, et à couper la relation entre le milieu de terrain et l’attaque galloise.