Deuxièmes de leur groupe, la Suisse et la Pologne ouvriront, ce samedi 25 juin, le bal des 8es de finale à Saint-Etienne. La rencontre sera à suivre en direct et en intégralité à partir de 15h sur beIN SPORTS 1 et TF1.
C’est un saut dans l’inconnu que s’apprête à effectuer la Pologne. Car jamais dans son histoire la sélection polonais n’était parvenue à s’extirper de la phase de poules d’un Championnat d’Europe, pas même il y a deux ans lorsqu’elle avait organisée la compétition avec l’Ukraine. Mais cette qualification historique, les Blancs et Rouges ne l’ont pas volée. Deuxième du groupe C avec deux victoires contre l’Irlande du Nord (1-0) et l’Ukraine (1-0) et un match nul face à l’Allemagne (0-0), les protégés d’Adam Nawalka n’ont été devancé qu’à la différence de buts par la Mannschaft.
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Depuis le début du tournoi, les Polonais peuvent s’appuyer sur une défense de fer, eux qui n’ont pas encore encaissé le moindre but. De quoi aborder ce rendez-vous en pleine confiance. Seule ombre au tableau, le mutisme de sa star Robert Lewandowski, toujours à la recherche de son premier but dans la compétition. Ce qui n’inquiète pas pour autant les coéquipiers et le sélectionneur de l’attaquant du Bayern Munich.
«Ce n’est pas un problème, ni pour moi ni pour l’équipe. Il abat un travail fantastique, il a une grande influence dans nos victoires et sur notre façon de jouer, il est incroyablement important, il est le super pouvoir de l’équipe, a rappelé Nawalka. C’est un joueur qui nous aide aussi en encourageant les autres, il est précieux dans tous les compartiments du jeu, il sait se sacrifier... Il n’a pas marqué, mais c'est juste une question de temps, il se crée de plus en plus d'occasions, je pense qu’il va marquer au prochain match.»
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Il n’est pas certain que les Suisses soient du même avis. Une équipe de la Nati qui a plusieurs similitudes avec la Pologne. Elle aussi va découvrir les tours à élimination directe dans un Euro et peut s’appuyer sur un bloc défensif compliqué à prendre à défaut. A l’image de la charnière Fabian Schär et Johan Djourou, mais aussi son gardien Yann Sommer auteur de plusieurs parades décisives. L’équipe de France en a fait l’expérience, même si la Suisse a terminé derrière les Bleus dans le groupe A.
En revanche, elle connaît également des problèmes dans la finition, symbolisés par l’inefficacité d’Haris Seferović. Sans oublier le début d’Euro manqué de Xherdan Shaqiri. Pas de quoi entamé la détermination des Suisses, qui n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. «Nous n’avons fait que le premier pas, a lancé le sélectionneur Vladimir Petković. On a encore faim.» Et seul un quart de finale pourrait combler une partie de cet appétit.
La suite pour les premiers du Groupe C de l'#EURO2016#SUIPOL à @saint_etienne_ #GER chez le @losclive pic.twitter.com/uTjOuebaaR
— UEFA EURO 2016 (@EURO2016) 21 juin 2016