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Euro 2016 : on a imaginé le parcours des Bleus, épisode 5 - France – Islande

La joie d’Antoine Griezmann, double buteur lors du huitième de finale face à l’Irlande.[Icon Sport]

Direct Matin a imaginé pour vous le parcours des Bleus à l'Euro 2016. Le quart de finale les oppose à l’équipe surprise de la compétition, l’Islande, au Stade de France. Attention, tout ceci n'est que fiction !

Une sacrée surprise. L’Europe du football s’attendait à une affiche entre la France et l’Angleterre pour ces quarts de finale, il n’en sera finalement rien. Les valeureux islandais ont mis à terre la perfide Albion lors des huitièmes de finale, pour le plus grand bonheur de tous les supporters français, pour qui affronter l’Islande parait plus simple. 

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Deschamps préférait l’Angleterre

Un homme est moins satisfait de cet adversaire, Didier Deschamps. Conscient des difficultés de son équipe quant il s’agit de faire le jeu, le sélectionneur espérait en silence pouvoir affronter en quart de finales un adversaire apte à ouvrir le jeu et à avoir des velléités offensives. Las, l’Islande est passé, et les Bleus font donc à nouveau face à un bloc défensif très bas, très compact, et très bien organisé. 

N'golo Kanté et Adil Rami suspendus, Deschamps fait confiance à Yohann Cabaye et Samuel Umtiti, préféré à Eliaquim Mangala. Un choix logique concernant le milieu de terrain de Crystal Palace, plus risqué concernant l’ancien lyonnais, tout juste transféré au FC Barcelone et qui fête donc sa première sélection … En quart de finale d’une grande compétition internationale. Pourtant, les premières minutes sont rassurantes. En difficulté lors de l’entame de match, une habitude pour ces Bleus qui peinent à démarrer pied au plancher, l’équipe de France concède plusieurs touches et corners dangereux lors des 10 premières minutes. Umtiti, solide dans les duels et propre à la relance, se révèle être un bon choix, et rassure les supporters français. 

Un milieu à trois efficace

Devant lui, Cabaye fait ce qu’il sait faire, orienter le jeu, être présent à la récupération. Sans folklore ni fantaisie, la sentinelle remplaçante des Bleus donne raison à un Didier Deschamps qui lui fait confiance depuis des années. Après avoir laissé passer quinze premières minutes orageuses sans encaisser de buts, ce qui constitue une progression par rapport au match précédent face à l’Irlande, les Français remettent le pied sur le ballon. 

Le milieu de terrain à trois constitué de Cabaye, Pogba et Matuidi prend l’ascendant sur des joueurs islandais une nouvelle fois exemplaires, mais trop limités face à une équipe de France en confiance et poussée par son public. Progressivement, les Bleus prennent confiance et les actions se multiplient sur les buts du gardien Halldorsson. À la 35e minute, Olivier Giroud, en difficulté dans le domaine aérien depuis le coup d’envoi, finit par réussir a se sortir du marquage de Ragnar Sigurdsson pour reprendre un bon centre de Dimitri Payet. La France mène 1-0, la Marseillaise retentit dans un Stade de France comble. C’est aussi le score la mi-temps, le rythme étant retombé après l’ouverture du score.

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Les entames toujours aussi laborieuses

Alors que l’arbitre hollandais, Björn Kuipers, siffle le coup d’envoi de la deuxième mi-temps, les Islandais attaquent pied au plancher. Conscients des difficultés françaises lors des entames, ils jettent leurs forces dans la bataille et finissent par égaliser sur une action qu’ils maîtrisent à la perfection. Une touche longue du capitaine Aron Gunnarsson, relayée de la tête par le Nantais Kolbeinn Sigthorsson finit dans les pieds du joueur de Swansea, Gylfi Sigurdsson. Ce dernier, à l’entrée de la surface, ne se pose aucune question et envoie un boulet de canon du pied droit dans la lucarne française. 1-1 à la 51e minute, tout est à refaire pour les hommes de Didier Deschamps. 

Le sélectionneur, conscient de l’importance d’étirer le bloc islandais à nouveau bien en place, fait entrer Kinglsey Coman à la place de Blaise Matuidi quelques minutes après l’égalisation. Passés en 4-2-3-1, avec un Antoine Griezmann placé juste derrière l’avant-centre Olivier Giroud, les Bleus sont à nouveau menaçants. Coman à droite et Payet à gauche multiplient les incursions dans la défense, et c’est finalement le premier qui va trouver l’ouverture. 

Coaching gagnant

Lancé en profondeur par un bon ballon aérien de Paul Pogba, le joueur du Bayern Munich déborde, élimine Skulason, et centre en retrait. Placé à l’entrée de la surface, Yohan Cabaye contrôle pied gauche puis tente sa chance pied droit. Sa frappe, déviée par Arnason prend Halldorsson à contre-pied, la France mène 2-1, il reste alors 25 minutes à jouer. 

Portés par leur épopée hors du commun, les Islandais refusent de baisser pavillon et se ruent à l’attaque. Trop brouillons, ils ne sont cependant dangereux que sur coups de pieds arrêtés, et laissent d’immenses espaces aux attaquants français. Des espaces dont Deschamps veut profiter, ce qui explique l’entrée en jeu d’Anthony Martial à la place d’Olivier Giroud. 

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Les demi-finales et un bel hommage

À la 85e minute, le choix tactique du sélectionneur est payant. Lancé en contre-attaque par un rush de Moussa Sissoko, tout juste entré en jeu à la place de Dimitri Payet, le mancunien prend de vitesse la défense centrale islandaise et enroule du pied droit «à la Thierry Henry». 3-1, la messe est dites et au coup de sifflet final, la France est qualifiée pour les demi-finales de son Euro 2016.

Pendant de très longues minutes, joueurs français et supporters présents au Stade de France rendent un hommage appuyé et mérité à cette superbe sélection islandaise, qualifiée en quart de finales pour sa première compétition internationale. 

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