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Cristiano Ronaldo est toujours là, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin. Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[©MALEAN]

Quoi qu’il arrive, cette équipe du Portugal restera un cas d’école. En cinq matchs, l’équipe n’a remporté qu’une seule rencontre dans le temps réglementaire : en demi-finale contre un Pays de Galles à bout de forces.

Pire, ou plus savoureux, c’est comme on veut, dans un championnat d’Europe classique, les Portugais, 3es de leur groupe, ne se seraient même pas qualifiés.

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Oui mais voilà, Ronaldo et ses amis sont toujours là. On ne peut pas dire qu’ils ont maitrisé leur sujet, mais on ne peut pas non plus leur reprocher des choix défensifs insipides comme la Pologne ou la Croatie contre eux.

Les Portugais ont envie d’attaquer : mais ils n’y parviennent pas vraiment. Leur difficulté à toucher Cristiano Ronaldo dans le jeu est le problème depuis le début. La star du Real Madrid a d’ailleurs le grand mérite de rester en pointe et de ne pas ajouter de la confusion dans l’entrejeu.

Il est récompensé, parce qu’il est décisif : deux buts contre la Hongrie, à l’origine du but de Ricardo Quaresma contre la Croatie, buteur d’un coup de tête magistral et à l’origine du but de Nani contre le pays de Galles.

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Il a aussi raté de belles occasions et un penalty, mais on sent bien qu’il est investi d’une mission, celui de sauveur de la nation, ce qui n’est jamais simple à réaliser.

Ronaldo tient sa finale. Elle sera difficile, il le sait. Mais tout est dur pour le Portugal dans cet Euro. Et pourtant ils sont au bout de la route. 

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