Il y a tout juste un an, Karim Benzema passait ce fameux coup de téléphone qui allait conduire à sa mise en examen dans l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena quelques semaines plus tard et sa mise à l’écart de l’équipe de France le 10 décembre dernier.
Dix mois plus tard, l’attaquant du Real Madrid n’a toujours pas été rappelé par Didier Deschamps et sa dernière sélection remonte au 8 octobre 2015 lors d’un match amical, à Nice, contre l’Arménie avec un doublé à la clé (4-0). Et rien ne laisse présager à un retour dans un avenir proche. Même s’il répète à l’envie qu’il serait «heureux de revenir en Bleu», qu’il «aime son pays» et qu’il se «tient prêt».
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Car Benzema (81 sélections) a beau être redevenu sélectionnable, comme le sélectionneur français l’a affirmé au mois d’août, Noël Le Graët a estimé que le moment n’était pas encore venu pour un retour. «Il y a encore cette petite affaire en cours. Il faut qu’elle soit éclaircie», a expliqué le président de la FFF à Téléfoot. Mais elle ne serait pas le seul obstacle à son retour.
Deschamps, qui a indiqué qu’il ne faisait pas «un cas particulier avec Karim, bien au contraire», attendrait des excuses, selon la presse espagnole, de la part de l’ancien lyonnais après les propos tenus avant l’Euro. Déçu de ne pas être retenu, il avait déclaré à «Marca» que l’ancien entraîneur de l’OM avait «cédé à la pression d’une partie raciste de la France». Mais des excuses risquent ne pas suffire pour faire changer d’avis Didier Deschamps. Les résultats et les performances des Bleus, finalistes de l’Euro sans lui, pourrait aussi contrarier un éventuel retour.