En direct
A suivre

A la Parisienne, "le dépassement de soi se fait à son rythme"

Jennifer Aknin, directrice de la course La Parisienne.[©DR]

Jennifer Aknin, la directrice de la Parisienne, se félicite du succès de l'événement qu'elle organise chaque année, dans la capitale, sur les Champs-Elysées.

A quoi attribuez-vous le succès de La Parisienne ?

C’est, bien sûr, une course réservée aux femmes, mais surtout sans esprit de compétition. On vient courir entre copines, entre collègues pour se faire plaisir et s’amuser. Les femmes ont tout de suite adhéré à ce concept. Elles ne viennent pas faire une performance ou un chrono. Sur La Parisienne, personne n’est jugé. On peut être débutante, avoir des kilos en trop, alterner marche et course, s’arrêter de courir pour danser… L’idée est de bouger et de s’éclater. Le dépassement de soi doit se faire à son rythme, à sa mesure. L’autre facteur déterminant de ce succès est le développement de la course à pied. Le running est de plus en plus tendance et les femmes sont nombreuses à commencer ce sport simple et facile d’accès aux multiples bénéfices. En cela, La Parisienne est devenue un classique, tout en restant unique.

La course s’adresse donc aux débutantes…

Oui, bien sûr, mais pas que. C’est vrai que chaque année, près de la moitié des participantes courent leur première Parisienne, ce qui est souvent pour elles synonyme de première course. C’est aussi généralement la première course où l’on s’inscrit, motivée par des ­copines ou par son entreprise.

Quels sont vos meilleurs souvenirs en tant qu’organisatrice ?

Tous les ans, il s’agit du même moment : le départ. C’est magique, ça vous prend aux tripes. Même les spectateurs sont jaloux de cette ambiance et de l’élan qui se ­dégagent du flot des participantes. Et pour nous, c’est une belle ­récompense de voir ces femmes si heureuses et motivées avant de s’élancer dans la capitale pour courir et faire la fête.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités