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Stars et jeunes pousses de l'écriture au rendez-vous de la rentrée littéraire

Amélie Nothomb en juin 2010. Amélie Nothomb en juin 2010.[PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Avec 646 romans à paraître entre août et octobre, alors qu’ils étaient 654 l’an passé à pareille époque, la moisson de la rentrée littéraire 2012 affiche pour la deuxième année consécutive un chiffre en légère baisse.

Au rayon coups d’essai, sort du lot le premier roman d’Aurélien Bellanger, La théorie de l’information, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre parmi les critiques. Du côté des valeurs sûres, les noms d’Amélie Nothomb (Barbe bleue) et de Florian Zeller (La jouissance) font déjà figure d’incontournables quand quatre anciens prix Goncourt ont également répondu présent : Tahar Ben Jelloun avec Le bonheur conjugal, Amin Maalouf avec Les désorientés, Pascal Quignard avec Les désarçonnés et Laurent Gaudé avec Pour seul cortège, qui s’est déjà installé à la 8e place du classement des meilleures ventes.

Pour sa part, Mathias Enard, présent sur la première liste du prix Goncourt, revient sur le Printemps arabe dans Rue des voleurs. 

Pas de rentrée littéraire sans rebondissements

Phénomène franco-français, la rentrée littéraire n’en accueille pas moins des auteurs étrangers de renom. Toni Morrison publie un brillant Home, alors que l’auteur des Versets sataniques, Salman Rushdie, livre un récit autobiographique, Joseph Anton. Mais c’est de ce côté-ci de l’Atlantique que survient cette année la polémique.

Christine Angot, souvent décriée par la critique, publie chez Flammarion Une semaine de vacances. Un ouvrage glacial et détaillé sur la relation incestueuse entre un père et sa fille. Et Richard Millet, auteur et éditeur chez Gallimard, provoque le malaise au sein de l’édition française avec son Eloge littéraire d’Anders Breivik. 

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