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L'accord sur la LGV Lyon-Turin signé

François Hollande et Mario le 3 décembre 2012 à Lyon [Robert Pratta / AFP] François Hollande et Mario le 3 décembre 2012 à Lyon [Robert Pratta / AFP]

Un accord a été signé lundi lors du sommet France-Italie au sujet de la Ligne grande vitesse (LGV) Lyon-Turin, validant ce projet de liason ferroviaire , avec cinq autres accords.

Cette "déclaration commune relative au tunnel Lyon-Turin", dont le coût est estimé à 8,5 milliards d'euros, a été signé à Lyon par les ministres des Transports des deux pays, en présence du président François Hollande, du chef du gouvernement italien Mario Monti et de son homologue français Jean-Marc Ayrault.

Aucune précision n'a été donnée quant à la répartition de la prise en charge des 8,5 milliards entre l'Italie (qui serait de 2,9 milliards d'euros), la France (2,2 milliards), le reste étant en principe apporté par le budget européen (soit 40%).

Lancée lors d'un sommet franco-italien en 1991, cette ligne est censée entrer en service en 2025, mais sera vraisemblablement repoussée à 2028-2029.

Des engins à l'oeuvre le 15 septembre 2008 sur le chantier de la descenderie de Saint-Martin-la-Porte, sur le tracé de la future ligne du TGV Lyon-Turin [Jean-Pierre Clatot / AFP]
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Des engins à l'oeuvre le 15 septembre 2008 sur le chantier de la descenderie de Saint-Martin-la-Porte, sur le tracé de la future ligne du TGV Lyon-Turin
 

Selon ses concepteurs, cette "autoroute ferroviaire", combinant fret et trafic voyageurs, devrait permettre d'ôter à terme de la route au moins un million de camions par an et de raccourcir le trajet Paris-Milan à un peu plus de 4 heures contre 7 actuellement.

Outre celui du tunnel, l'Italie et la France ont signé cinq autres accords bilatéraux: coopération policière entre les deux pays, feuille de route opérationnelle dans le domaine de la défense, la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, modification du tunnel routier du Fréjus et enfin convergence des tarifs entre ce tunnel et celui du Mont-Blanc.

Par ailleurs, alors que la presse voulait l'interroger sur ArcelorMittal, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg a répondu par un laconique "no statement". Il a indiqué avoir parlé avec son homologue italien "de politique européennne, des enjeux de l'acier et de l'automobile qui est en difficulté dans toute l'Europe".

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