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Le tour de l'actualité du vendredi 18 janvier

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à Paris, le 18 janvier 2013 [Jacques Demarthon / AFP] Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à Paris, le 18 janvier 2013 [Jacques Demarthon / AFP]

Voici "La journée en un clin d'oeil", sélection par l'AFP d'informations du vendredi 18 janvier:

L'ANNONCE

Après huit mois au ministère de l'Intérieur, Manuel Valls a divulgué les chiffres de la délinquance 2012 qui révèlent une baisse des homicides mais une forte hausse --de 11% à 34,6%-- des tentatives d'homicides.

Le nombre des homicides en France a atteint son "plus bas niveau historique" en 2012. Il est en baisse de 2,3% en zone police et de 22,4% en zone gendarmerie. 430 homicides constatés dans la première zone, 235 homicides dans la seconde.

Les chiffres officiels de la délinquance en France mettent aussi en évidence une hausse des cambriolages et des vols.

L'HOMME

Le journaliste français Yves Debay pose avec des enfants afghans le 28 juillet 2007 dans le sud du pays [Emmanuel Vivenot / AFP/Archives]
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Le journaliste français Yves Debay pose avec des enfants afghans le 28 juillet 2007 dans le sud du pays
 

Le journaliste français Yves Debay, 58 ans, a été tué par un tireur embusqué alors qu'il effectuait un reportage à Alep dans le nord de la Syrie.

Le journaliste travaillait pour "Assaut", une revue spécialisée qu'il avait fondée il y a cinq ans.

Lors des deux guerres du Golfe, il était entré dans Bagdad avant les troupes américaines, ce qui lui avait valu de témoigner pour tous les grands médias du monde.

L'Association des Journalistes de Défense (AJD) a salué en lui un journaliste qui a fait "son métier jusqu'au bout pour l'honneur de témoigner de la sanglante guerre civile que connaît la Syrie" et "est tombé comme il avait toujours vécu, en première ligne".

Selon Reporters sans frontières, au moins 17 journalistes professionnels, étrangers et Syriens ont été tués en Syrie en 22 mois.

LA PHRASE

Le président François Hollande (c), le premier président de la Cour de Cassation Vincent Lamanda (g) et le procureur général Jean-Claude Marin, lors de l'audience de rentrée solennelle de la Cour de cassation [Philippe Wojazer / AFP]
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Le président François Hollande (c), le premier président de la Cour de Cassation Vincent Lamanda (g) et le procureur général Jean-Claude Marin, lors de l'audience de rentrée solennelle de la Cour de cassation
 

"Travailler à l'apaisement" et en finir avec la "défiance (...) douloureusement vécue par les magistrats". C'est l'engagement pris par le François Hollande devant plusieurs centaines de juges lors de sa première visite présidentielle sous les ors de la Cour de cassation.

Sans nommer son prédécesseur, le chef de l'Etat a évoqué les relations conflictuelles de Nicolas Sarkozy avec la magistrature dont il comparait les membres à des "petits pois".

Il a dit vouloir "assumer pleinement (sa) responsabilité" constitutionnelle de garant de l'indépendance de la justice et veiller à ce que les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ne soient pas "dressés les uns contre les autres".

LE CHIFFRE

60%: six Français sur dix font confiance à François Hollande sur l'engagement militaire de la France au Mali, selon un sondage BVA qui fait ressortir une "présidentialité" accrue du chef de l'Etat dans un contexte international mouvementé.

"Les Français jugent très majoritairement François Hollande crédible dans le rôle de chef des armées", commente l'institut de sondages.

Mercredi, une première enquête d'opinions indiquait que 75% des Français étaient favorables à l'intervention française au Mali.

S'ils l'approuvent, les Français ne sont cependant pas convaincus de ses résultats prévisibles: 51% des personnes interrogées estiment ainsi que cette intervention va exposer la France en incitant les terroristes à se venger, contre 46% pour qui elle "aura tendance protéger le pays en permettant d'éliminer les foyers terroristes.

LE MOT

"Apaisée". Plus d'un Français sur deux pense que la situation de l'UMP ne l'est pas malgré l'accord Copé-Fillon de décembre.

Sans grande surprise, les trois quarts des sympathisants de ce parti pensent le contraire.

François Fillon reste en tête des personnalités de la droite considérées comme étant "le meilleur opposant à François Hollande et au gouvernement" avec 34% de suffrages parmi les Français et 33% auprès des sympathisants UMP. A noter que ces derniers placent en deuxième Marine Le Pen avec 27% des voix et en troisième Jean-François Copé, le président de leur parti, avec seulement 26% des suffrages.

BONNE CONDUITE

Un chef d'entreprise de 40 ans, à qui il était reproché 94 excès de vitesse dans l'ouest et le sud de Paris, dont plusieurs dizaines à grande vitesse --jusqu'à 235 km/h au lieu de 70!-- a été relaxé par le tribunal correctionnel de Versailles.

La cour a considéré les infractions "insuffisamment caractérisées" même si "les excès de vitesse ont toujours (eu) lieu le jour où le prévenu devait aller chercher son fils" chez son ex-femme dans l'Essonne.

L'avocat de ce gérant d'une société de fruits et légumes a souligné l'absence de photos accompagnant les avis d'infraction et le fait que "la voiture étant prêtée au sein de l'entreprise et aussi à titre privée", il n'était pas possible de dire qui était au volant.

LE BUZZ

Le lancement du club politique "la Gauche forte" par deux parlementaires PS en opposition au courant de "la Droite forte" n'a pas franchement soulevé l'enthousiasme des internautes, à droite bien entendu, mais pas seulement.

"A défaut d'avoir le courage de défendre son Président, la gauche préfère taper sur la droite !" estime @pierreparillo. @seckboubacar "aime la Gauche quand elle est inventive et prospective. Et non quand elle pique des épithètes à la Droite" tandis que @Moha_maid relève qu'"au lieu de bosser pour relever le pays, chacun cherche à tirer la couverture sur soi".

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