Le nombre d’accidents n’a jamais été aussi bas à Paris. L’an dernier, 6 976 ont été dénombrés intra-muros, soit 3,6% de moins qu’en 2011 et 19,5% qu’il y a dix ans.
Pour la première fois, le nombre de blessés est passé sous la barre des 8 000, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. En 2012, 7 930 personnes ont ainsi été accidentées, contre 8 329 en 2011. La route a également été moins meurtrière, avec 39 victimes contre 51 l’année précédente.
«Ces résultats encourageants ont été obtenus grâce à une forte répression, surtout sur le périphérique, où le nombre de blessés a chuté de 9%. Seize nouveaux radars ont aussi été installés intra-muros. Les opérations de préventions ont également été multipliées», explique Laure Condomines, conseillère technique à la préfecture de police chargée de la sécurité routière.
Des comportements à changer
Si la vitesse et l’alcool restent les principales causes d’accident, les «mauvaises habitudes» ont aussi la vie dure à Paris. Oublis de clignotants, manœuvres sans contrôles des angles morts, ouvertures intempestives des portières, traversées irrégulières des piétons... «Changer ces comportements permettrait d'éviter de nombreux drames», souligne Laure Condomines.
Qui sont les principales victimes ?
Sans surprise, les conducteurs de scooters et de motos sont les plus exposés. Lorsque ceux-ci sont responsables des accidents, c'est principalement en raison d'une vitesse excessive ou, en ce qui concerne les cyclomotoristes (moins de 50 cc), de l'alcool. Viennent ensuite les piétons, dont le nombre de blessés a augmenté de 1,4% en un an.
Les deux roues et les piétons sont également les principales victimes des accidents mortels sur les routes parisiennes (voir ci-dessous). Les tués sont principalement des hommes (62%) habitants dans la capitale (deux-tiers des victimes), sans distinction d'âge (les jeunes
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