Une convention entre tous les acteurs concernés par l'échouage du cargo TK Bremen fin 2011 sur une plage bretonne doit être discutée ce mardi alors que des morceaux de ferraille continuent de ressurgir du sable.
Le 16 décembre 2011, la France découvrait le TK Bremen, ce cargo battant pavillon maltais venu s'échouer une nuit de tempête non loin de la Ria d'Etel, un site protégé en Bretagne sud.
Trop endommagé, le gouvernement prend le dossier à bras le corps et un démantèlement sur place est ordonné. Conduit aux frais de l'armateur, entre autres, par une société néerlandaise, il est mené tambour battant pendant le mois de janvier 2012. Tant et si bien que le site est rouvert en mars au public.
Pour conclure ce nouvel épisode écologique douloureux pour la Bretagne qui s'y connait en la matière, une convention de vigilance entre l'État, la ville d'Erdeven, le grand-site Gâvres-Quiberon et le représentant de l'armateur devait être signé.
Un après, rien de n'a été signé. Et pour cause, des morceaux de ferraille sortent régulièrement du sable au grès des marées. Selon le Télégramme de Brest, ce sont "plusieurs centaines de kilos" qui ont été retrouvés depuis un an.
Et ce sont les services de Gâvres-Quiberon qui sont à la manœuvre pour retirer ces "encombrants" plus que dangereux. D'où un blocage persistant quant à la signature de la fameuse convention qui doit répartir les rôles de chacun, à commencer par celui qui finance ses travaux de nettoyage.