Il succédera à Simone Veil, Philippe Labro, BHL ou Charles Aznavour. Jean d’Ormesson se verra remettre ce soir le prix Scopus décerné par les amis de l’université hébraïque de Jérusalem, au cours d’une soirée de gala organisée à Paris.
Pour le vice-président de l’institution, Yoram Cohen, ce rendez-vous est aussi l’occasion de braquer les projecteurs sur les travaux menés par l’université.
Qu’est-ce que le prix Scopus ?
Il est décerné chaque année dans différents pays par les amis de l’université à des personnalités pour leur soutien au peuple juif ou à l’Etat d’Israël. Il récompense des hommes d’affaires, des politiques et des personnalités du monde de la culture, juives ou non. Le prix a été créé aux Etats-Unis pour honorer ceux qui incarnent l’excellence. Edward Kennedy, Franck Sinatra, Milton Friedman l’ont notamment reçu.
Pourquoi avez-vous décidé de récompenser Jean d’Ormesson ?
Nous retenons sa contribution comme journaliste, auteur et académicien, des fonctions qu’il a employées à défendre des valeurs d’humanisme et de pluralisme chères à notre université – celle-ci accueille 24 000 étudiants chrétiens, juifs et musulmans venus du monde entier. Et nous n’oublions pas le parcours de son père. Il était représentant de la France en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale ; il a vite démissionné après l’arrivée au pouvoir de Pétain.
Quel est l’objectif du gala ?
Les fonds récoltés sont destinés à notre laboratoire de recherche sur la maladie de Parkinson. Il y a à l’université l’un des plus grands centres de recherche sur la compréhension de ce qui se passe dans le cerveau. L’une de nos équipes a développé la technique de Deep Brain Stimulation qui permet d’implanter des microprocesseurs dans le cerveau des parkinsoniens pour stopper leurs symptômes ; les résultats, notamment l’arrêt des tremblements, sont stupéfiants.
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