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Tireur de Libération : la chasse à l'homme se poursuit

Image de caméra de surveillance diffusée par la préfecture de police de Paris de l'auteur présumé des tirs à Libération et à La Défense [ / Préfecture de police de Paris/AFP] Image de caméra de surveillance diffusée par la préfecture de police de Paris de l'auteur présumé des tirs à Libération et à La Défense [ / Préfecture de police de Paris/AFP]

La chasse à l'homme se poursuit activement pour retrouver l'homme qui a tiré lundi au siège de Libération, la police comptant pour comptant pour l'identifier sur la diffusion d'une nouvelle photo, nette et de face, mais aussi sur des analyses d'ADN et les centaines de réponses à l'appel à témoins lancé la veille.

Sur cette image de la vidéosurveillance de la RATP, plus précise qu celles diffusées précédemment, le suspect, lunettes fines sur un visage rond, regard fixe et bouche entrouverte, est capté debout dans une station de métro.

Prise après l'attaque à Libé lundi, où le suspect était arrivé dans la matinée, blessant grièvement de deux balles un jeune assistant dans le hall, la photo le montre en veste rouge à col noir, bonnet beige enfoncé sur le front, la bandoulière de son sac tendue sur le buste.

Le blessé, touché au thorax et à l'abdomen par le tireur, est "réveillé" et "sorti du coma artificiel", mais reste surveillé de près par ses médecins, a précisé Libération mardi après-midi.

Photo montrant l'auteur présumé des tirs au siège de Libération et à la Défense, le 18 novembre 2013 [ / AFP]
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Photo montrant l'auteur présumé des tirs au siège de Libération et à la Défense, le 18 novembre 2013
 

La brigade criminelle de la police judiciaire avait déjà reçu et pris en compte mardi soir 692 appels, ayant fourni 273 renseignements alors "en cours d'exploitation", selon la PJ parisienne. Trois personnes, selon la même source, ont été conduites dans des commissariats pour des "vérifications complémentaires". Mais aucun de ces contrôles n'a donné lieu à une garde à vue.

Le suspect âgé de 35 à 45 ans, de type européen, est soupçonné d'être aussi l'auteur d'une agression vendredi au siège de BFMTV et de tirs contre une banque à La Défense lundi.

Selon une source proche du dossier, les policiers disposent de "nombreux éléments" qui restent "à filtrer", plusieurs photos du tireur extraites de la vidéosurveillance "et d'autres éléments matériels dont on ne peut pas parler".

"On accumule pas mal de choses. Mais il faut savoir être patient, surtout dans une affaire comme celle-ci. On reste confiant et on pense tout de même pouvoir aller assez vite", a résumé la source.

"Tout un travail" sur l'ADN

"Nous ne serons tranquilles que lorsque nous aurons mis la main sur lui", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, à la mi-journée, appelant chacun à fournir à la police "toutes les informations utiles".

Selon l'appel à témoin lancé lundi soir par le parquet de Paris, l'homme, cheveux poivre et sel, mesure entre 1,70 m à 1,80 m. Des témoins ont décrit un homme "calme et déterminé", qui "sait très bien ce qu'il fait".

Lundi, armé d'un fusil à crosse et canon sciés, il avait enchaîné l'attaque à Libération, puis les tirs à La Défense qui n'ont pas fait de blessé. Dans la foulée, un automobiliste a affirmé à la police qu'un "individu armé l'avait pris en otage" pendant près de 20 minutes, le contraignant à le déposer aux Champs-Elysées.

L'automobiliste a affirmé que l'homme lui avait dit "sortir de prison, être prêt à tout, et avoir une grenade" dans son sac, a rapporté une source judiciaire à l'AFP.

 
 

Manuel Valls a précisé mardi que "tout un travail" était fait sur l'ADN du suspect, "soit dans la voiture qu'il a utilisée, soit sur les cartouches". Les résultats étaient attendus rapidement.

Devant le journal, le dispositif de sécurité restait discret mardi avec deux policiers en civil garés devant l’immeuble, selon une journaliste de l’AFP. D'autres grands médias parisiens maintenaient des mesures de sécurité renforcées.

 

 

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