Record battu. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a dépassé les deux millions d’appels d’urgence reçus au début du mois de décembre, a-t-elle annoncé hier sur Twitter (@BsppCom).
Ils devraient atteindre 2,2 millions d’ici à la fin 2013 (2,1 en 2012), soit 6 000 en moyenne par jour. Près de 60 % proviennent du 112 (numéro d’urgence européen) contre 40 % pour le 18.
Mais «seuls» 500 000 appels ont nécessité une intervention. La BSPP (qui couvre Paris, le 92, le 93 et le 94) est confrontée à une forte augmentation des appels «inutiles».
"Pockets calls"
Depuis le développement des smarphones, les «pocket calls», ces appels involontaires émis de portables, se multiplient.
«92 % des appels via le 112 (69 % au total) sont des pocket calls, regrette Stéphane Raclot, chef du centre opérationnel de la BSPP. C’est notre plus grosse difficulté.»
Un phénomène qui représente un risque. Selon le commandant, «cela multiplie le nombre d’appels en attente» qui, eux, peuvent être des urgences.
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