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Peillon: la réforme de l'Education n'est pas l'action d'un seul homme

Vincent Peillon passant le relais à son successeur Benoît Hamon à la tête du ministère de l'Education, le 2 avril 2014 [Patrick Kovarik / AFP/Archives]
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Vincent Peillon a estimé vendredi que son départ du ministère de l'Education nationale, début avril à l'occasion du remaniement, était nécessaire pour que les réformes ne soient pas inscrites "seulement dans l'action d'un homme".

"Il y a eu beaucoup de conflits sur les rythmes scolaires ou d'autres sujets, alors même que par exemple sur les rythmes, la droite avait préparé" la réforme, a déclaré M. Peillon sur RTL, précisant que "les parlementaires de droite venaient (le) voir en disant :+c'est exactement ce qu'il faut faire+".

"Je suis allé vite, c'est vrai, j'ai fait plus de réformes en 22 mois qu'il n'y en a jamais eu dans l'Education nationale, parce que je pensais qu'il fallait +cranter+ ces réformes de fond (rythmes, formation des professeurs, nouveaux programmes, numérique, NDLR) pour réussir le Pisa français", a-t-il poursuivi, en référence à l'enquête de l'OCDE sur le niveau des élèves.

Relancé sur son départ du gouvernement, M. Peillon a reconnu qu'il n'avait pas été décidé "dans ces termes-là: la responsabilité politique n'est pas celle-là, j'avais envisagé un autre moment", mais a aussi affirmé avoir voulu "se consacrer à la campagne européenne".

"Je suis content des orientations décidées par Benoît Hamon, par exemple les postes maintenus, et du travail qu'a effectué celui qui m'a succédé qui a pris conscience de la nécessité de défendre l'école dans un monde qui ne comprend pas toujours ses valeurs", a-t-il indiqué.

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