Les éboueurs font grève ce lundi pour dénoncer leur quotidien. Ils veulent montrer leur ras-le-bol à même le trottoir.
Les éboueurs, balayeurs, chauffeurs et agents de tri du public comme du privé étaient appelés ce lundi à une grève nationale visant à dénoncer leurs conditions de travail. Un mouvement «bien suivi» selon la CGT, avançant des "chiffres positifs" de «90% de grévistes chez Sita, 60% chez Urbaser et 40% chez Veolia» concernant l’Ile-de-France.
Reconductible, cette grogne doit mettre en lumière la pénibilité du quotidien de ces quelques 70 000 agents, d’après les estimations syndicales. Peu gratifiants et dures physiquement, ces métiers pourraient ainsi faire perdre "5 ans et demi d'espérance de vie" à ces travailleurs par rapport aux cadres ou aux agents administratifs, selon une étude citée par la CGT.
Cette dernière réclame donc, pêle-mêle, un départ à la retraite anticipé compris entre 5 et 10 ans, une réduction du temps de travail pour les travaux insalubres et une amélioration des salaires.