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Besancenot : l'ex-distributeur de Taser bientôt fixé sur son sort

L'ancien distributeur du Taser en France, Antoine Di Zazzo, le 29 novembre 2012 au Palais de justice, à Paris[Joel Saget / AFP/Archives]

L'ancien patron de l'entreprise qui commercialise Taser en France, condamné en première instance pour avoir espionner le leader d'extrême gauche Olivier Besancenot, connaîtra mercredi 3 décembre son jugement en appel.

 

Il est accusé d’avoir fait espionné l’ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot. L’ex-distributeur de Taser en France, Antoine Di Zazzo, connaîtra aujourd’hui la décision de la Cour d’appel de Paris. Déclaré en première instance complice de violation du secret professionnel, d’accès frauduleux à un système de données et de détournement de données, l’homme d’affaires avait été condamné en janvier 2013 à 15 mois de prison avec sursis et à 10 000 euros d’amende.

Antoine Di Zazzo était en conflit avec Olivier Besancenot depuis que ce dernier avait affirmé que le Taser avait provoqué des morts aux États-Unis. Pour obtenir des informations sur le leader d’extrême gauche, l’homme d’affaires aurait fait appel à un détective privé, Gérard Dussaucy, qui a reconnu les faits. Celui-ci, condamné à un an de prison avec sursis en première instance, n’avait pas fait appel.

 

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