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La passion des courses hippiques ne se dément pas

L'Hexagone peut s'enorgueillir d'avoir sur son territoire la moitié des hippodromes européens et d'organiser pas moins de 18 000 courses par an. [SCOOPDYGA_DYGA_LAURENT]

Près d'un million de spectateurs se rendent chaque année dans l'un des 244 hippodromes français pour assister à une course de chevaux et vivre le grand frisson. Un succès qui ne se dément pas. 

Chantilly, Longchamp, Vincennes... Les hippodromes français sont connus dans le monde entier tout comme la passion de l’Hexagone pour les courses hippiques. La France possède en effet la moitié des structures européennes capable d’accueillir un tel événement.

Chaque année, ils sont près d’un million à se rendre dans l’une d’elle pour assister à des courses et surtout vivre le grand frisson. Certaines ont une renommée qui dépasse le milieu du cheval : le Prix de Diane Longines, le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, le Grand Steeple-Chase de Paris ou encore le Grand Prix d’Amérique Opodo, dont la nouvelle édition se déroule ce dimanche à Vincennes.

Au total plus de 18 000 courses se disputent chaque année, selon l’AFASEC (activité d’entraînement de chevaux de courses en France). En remporter une est une joie sans égal pour un jockey. C’est un peu l’espoir d’inscrire son nom dans la légende.

Mais ce sont parfois les chevaux dont le public se souvient le plus. Ourasi et son fameux caractère sont encore dans toutes les têtes, ou plus récemment le mayennais Ready Cash, vainqueur des Prix d’Amérique 2011 et 2012.  Les paris font vibrer le public. Le pari est indissociable des courses hippiques. C’est lui qui déclenche les montées d’adrénaline dans les dernières lignes droites.

Chaque année, près de 6 millions de parieurs tentent leur chance. Il y a les turfistes aguerris qui se renseignent sur les chevaux  en piste, mais il y a aussi les néophytes en quête d’émotions. Les nombreuses formules permettent à chacun  d’y trouver son compte et surtout  d’espérer avoir les numéros gagnants. 

 Les sommes misées sont essentielles au fonctionnement économique de  la filière. Une partie des 9 milliards d’euros d’enjeux rémunèrent les différents acteurs. Sur les 180 000 personnes qui travaillent dans la filière équine, 31 % sont des emplois générés par les courses, selon l’AFASEC. Ils sont tous au service de la même passion du cheval qui anime l’homme ­depuis des siècles. 

 

 

 

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