Près de six ans après les faits, neuf hommes sont jugés à partir de mardi, aux assises de Paris, pour leur implication dans la mort d’Aurélie Fouquet, une policière municipale de 26 ans.
Cette dernière avait été mortellement blessée à la tête à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), à l’est de la capitale, par un commando armé qui s’apprêtait à attaquer un fourgon blindé. Trois hommes sont jugés pour avoir ouvert le feu sur la fonctionnaire et son collègue, qui avait été blessé au thorax.
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Parmi les autres accusés figure le braqueur Redoine Faïd. Interpellé en 2011, puis auteur d’une évasion spectaculaire en 2013, avant d’être repris six semaines plus tard, il a toujours nié son implication. Mais s’il n’a effectivement pas participé à la fusillade mortelle, le malfaiteur est soupçonné par les enquêteurs d’être l’organisateur de cette opération. Il pourrait donc être condamné à la réclusion criminelle à perpétuité à l’issue des plus de trente jours d’audience prévus.
Preuve de l’importance du procès, les témoignages d’une centaine de personnes et les rapports de vingt-cinq experts sont également attendus. La mort d'Aurélie Fouquet avait provoqué un malaise chez les policiers municipaux, dont plusieurs centaines avaient manifesté les jours suivant le drame afin de réclamer plus de moyens.