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Loi travail : Manuel Valls veut "bâtir un compromis dynamique et ambitieux"

Manuel Valls recevait ce vendredi les organisations étudiantes et lycéennes, deux jours après les premières manifestations contre ce projet de loi.[THOMAS SAMSON / AFP]

Manuel Valls a expliqué vendredi vouloir "bâtir un compromis dynamique et ambitieux" autour du projet de loi sur le travail, dont il promet de "corriger, rectifier, changer ce qui doit l'être", au sortir d'une rencontre avec les organisations étudiantes et lycéennes.

"Réformer, ça n'est pas passer en force, ça n'est pas brutaliser", a expliqué le Premier ministre, qui entend "corriger, rectifier, changer ce qui doit l'être, lever les ambiguïtés et répondre aux interrogations qui se sont fait jour, non seulement de la part des organisation patronales, syndicales et de la jeunesse, mais d'une manière générale dans la société".

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"Lundi prochain, nous tirerons devant l'ensemble des partenaires sociaux les conclusions de cette semaine de dialogue pour pouvoir avancer, et adresser ensuite les modifications les changements qui s'imposeront au Conseil d'Etat afin que le Conseil des ministres du 24 mars prochain puisse adopter ce texte de loi", a également dit le Premier ministre.

Après les syndicats et le patronat, Manuel Valls recevait vendredi les organisations étudiantes et lycéennes, deux jours après les premières manifestations contre ce projet de loi. Au sortir de cette rencontre, le président de l'Unef William Martinet a déclaré que "le désaccord de fond rest(ait) entier" et a appelé à "amplifier" la contestation, tandis que son homologue de la Fage a indiqué que "la porte n'(était) pas fermée" avec le gouvernement.

"Ce sentiment d'angoisse par rapport à l'avenir, de précarité, nous l'entendons", "il serait absurde de (le) nier", a réagi le Premier ministre qui a rappelé que "la jeunesse (était) la priorité du quinquennat de François Hollande". "A cette angoisse, nous devons répondre à la fois par la liberté et par la sécurité. Et cette sécurité, à travers des droits à la formation, nous devrons bien sûr les proposer. (...) "Nous aurons donc également sur ces sujets-là l'occasion d'y revenir lundi", a-t-il ajouté.

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