En direct
A suivre

SNCF : Valls appelle à cesser une grève "incompréhensible"

Manuel Valls le 6 juin 2016 à Paris [DOMINIQUE FAGET / AFP] Manuel Valls estime que l'accord doit être signé par les syndicats. [DOMINIQUE FAGET / AFP]

Le Premier ministre Manuel Valls a appelé mardi les syndicats de la SNCF à signer le "bon accord" proposé après d'intenses négociations avec la direction, ainsi qu'à cesser une grève devenue "incompréhensible" selon lui.

"Tout le monde considère que c'est un bon accord, un bon accord pour l'entreprise et pour la branche", a déclaré le chef du gouvernement à la presse en sortant de la réunion hebdomadaire avec les députés socialistes à l'Assemblée. "Donc il y a toutes les raisons pour que cesse ce mouvement de grève qui est incompréhensible", a-t-il poursuivi. "Incompréhensible parce qu'il n'a rien à voir avec la loi travail. Incompréhensible parce qu'aujourd'hui, toutes les raisons existent pour considérer qu'on a trouvé un bon accord pour l'avenir de la SNCF et qui protège les cheminots. Et incompréhensible là notamment où il y a des perturbations liées aux inondations, et cette grève en rajoute par rapport à la galère, aux difficultés que vivent déjà les usagers", a-t-il développé.

A lire aussi : SNCF : un projet d'accord soumis à la signature des syndicats

"Donc il faut que cette grève s'arrête, cesse, elle ne correspond pas, me semble-t-il, à l'idée même qu'on peut se faire de la grève et à ce qu'attendent les usagers partout où il y a des perturbations insupportables", a justifié le Premier ministre, imitant l'appel lancé mardi par François Hollande dans la Voix du Nord.

Vers une sortie de grève

Le projet d'accord sur le temps de travail ficelé au petit matin après une séance marathon peut laisser espérer une sortie de grève, qui soulagerait le gouvernement à trois jours du coup d'envoi de l'Euro de football. Le projet est ouvert à la signature jusqu'au 14 juin, mais les quatre syndicats devraient rapidement consulter leurs instances internes.

Ce projet consacre globalement le maintien des règles internes actuelles (RTT, repos), voire les améliore (travail de nuit). Le PDG de la SNCF Guillaume Pepy avait dû renoncer, sous la pression du gouvernement, à assouplir la règlementation et à des dizaines de millions d'euros d'économies potentielles.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités