Déjà bien connu de la police de Béziers (Hérault), et condamné en octobre 2015 à un an de détention pour apologie du terrorisme, un homme a écopé vendredi de six mois supplémentaires pour avoir voulu commettre un attentat dans un camp naturiste.
Ce sont des codétenus, qui l’auraient dénoncé, l’accusant également de prosélytisme, d’appels à la prière trop bruyants et de propos antisémites, précise Le Midi Libre sur son site. L’un d'eux aurait également précisé aux agents pénitentiaires que cet homme voulait commettre un attentat au Cap d’Agde car il n’aimait pas les «culs-nus», rapporte le journal régional.
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Un projet prévu le jour même de sa sortie
Un projet qui selon les témoignages était prévu dès la sortie de prison du prévenu le vendredi 17 juin, soit le jour même de sa nouvelle condamnation. L'homme réfute en bloc les faits qui lui sont reprochés et dénonce un «acharnement». Le Midi Libre rappelle que le prévenu n’est autre que le gérant d’un restaurant de Béziers, qui avait été interpellé en septembre 2015. Il proposait, au menu de son établissement, des plats aux noms de Kalach, Grenade ou Famas.