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Attentat de Nice : le dispositif de sécurité fait débat

Le ministère de l'Intérieur dément les informations de Libération. [Valery HACHE / AFP]

Il y-a-t-il eu des failles dans la sécurité à Nice, le soir de l’attentat ? Selon le quotidien Libération, seule une voiture de la police municipale barrait l’entrée de la zone piétonne sur la Promenade des Anglais, là où est arrivé le camion conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Bernard Cazeneuve a ordonné une enquête administrative.

S’appuyant sur des témoignages et des photographies des lieux, dont des images de vidéosurveillance, le journal affirme qu’un unique véhicule de la police municipale est positionné au travers de la chaussée à l’entrée de la zone des festivités, «sans pour autant être en mesure de bloquer le passage». Ce, alors que la préfecture des Alpes-Maritimes assurait le 16 juillet que la zone faisait l’objet d’une «interdiction d’accès matérialisée par le positionnement de véhicules bloquant l’accès à la chaussée».

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Libération indique également qu’à ce point stratégique, il ne figure aucun membre de la police nationale, ceux-ci ayant «été relevés aux alentours de 20h30 par leurs collègues municipaux».

L'Intérieur conteste cette version

De son côté, le ministère de l’Intérieur conteste, dans un communiqué, la version du journal. Evoquant de «graves contre-vérités», Bernard Cazeneuve assure que la police nationale sécurisait bien l’entrée de la zone piétonne en tenant un «point de contrôle et de protection» avec deux véhicules «stationnés dans le sens longitudinal». Et de souligner que six «policiers nationaux» étaient présents à cet endroit. 

«Le ministre de l'Intérieur rappelle une nouvelle fois que le dispositif mis en place le 14 juillet était conforme en tous points aux réunions préparatoires conduites entre la préfecture et la police», souligne également le communiqué.

Enquête administrative

Ce jeudi, Bernard Cazeneuve a annoncé avoir saisi l'Inspection générale de la police nationale. «Cette enquête administrative permettra d'établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent», souligne-t-il dans un communiqué. 

 

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