Alors que ses avocates ont annoncé jeudi que Jacqueline Sauvage ne ferait pas appel de son maintien en prison, la principale intéressée va finalement tenter d’obtenir une libération conditionnelle.
La sexagénaire, condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent, va donc à l’encontre des déclarations de ses avocates, qui l’avaient annoncée «épuisée de l’acharnement judiciaire à son encontre», selon les informations d'Europe 1, confirmées par le parquet.
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Cet appel contre son maintien en prison, qui lui permettrait de purger la fin de sa peine hors de l’établissement pénitentiaire mais sous bracelet électronique, a été déposé vendredi, trois jours avant la limite prévue par la procédure, fixée au 22 août.
Nouveau projet
Le tribunal d’application des peines de Melun avait le 12 août dernier refusé cette liberté conditionnelle à la mère de famille de 68 ans partiellement graciée par François Hollande. La justice avait alors jugé que la sortie de prison était prématurée, arguant que Jacqueline Sauvage ne s’était pas assez interrogée sur son acte. On lui reprochait notamment de ne se poser qu’en victime.
L’examen de ce nouvel appel ne devant intervenir que dans plusieurs mois, le tribunal des peines pourrait toutefois changer d’avis face à un projet de liberté conditionnelle plus en phase avec les demandes de la justice. Il faudra toutefois aux partisans de Jacqueline Sauvage, nombreux d’après les derniers chiffres d’une campagne de soutien, attendre pour la voir libérée.