Interrogée lundi sur la folie Pokémon Go, la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a expliqué avoir pris rendez-vous avec l'éditeur du jeu Niantic, afin qu'aucun Pokémon rare ne puisse être disponible dans les établissements scolaires français.
Une demande qui semble se justifier au vu de l'ampleur du phénomène. La crainte de voir les écoliers passer leur journée à chasser les Pokémon au lieu de se concentrer sur leur travail a ainsi incité la ministre à prendre des mesures.
Najat Vallaud-Belkacem: "j ai demandé qu il n y ait pas de Pokemon rare dans les etablissements scolaires"
— Marie Piquemal (@mariepiquemal) 29 août 2016
Najat Vallaud-Belkacem a par ailleurs officialisé la création de 10.711 postes supplémentaires dans l'Education nationale. Plus que son rendez-vous avec les développeurs de Pokémon Go, c'est bien cette annonce qui fait figure de principale information de la conférence de presse pour la rentrée 2016 tenue par la ministre.
Des Pokémons parfois indésirables
La liste des lieux bannissant Pokémon Go s'allonge de jour en jour. Ainsi, le gouvernement fédéral américain ont interdit son utilisation au Pentagone évoquant les risques pour la sécurité du site, notamment des risques d’espionnage.
Des monstres virtuels ont également été aperçus au memorial d'Hiroshima ou dans le camp d'Auschwitz. A chaque exemple de ce type, les autorités compétentes ont sollicité Niantic pour faire disparaître les Pokémon de ces lieux de recueillement et de commémoration.