En direct
A suivre

Loi travail : la CGT et FO font cause commune pour un meeting

Le 15 septembre, à Paris, Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly marcheront à nouveau épaule contre épaule pour réclamer l’abrogation de la loi. Le 15 septembre, à Paris, Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly marcheront à nouveau épaule contre épaule pour réclamer l’abrogation de la loi. [THOMAS SAMSON / AFP]

Deux syndicats côte à côte. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, et son homologue de FO, Jean-Claude Mailly, doivent tenir un meeting commun, mercredi à Nantes.

Une alliance exceptionnelle – les deux organisations sont historiquement en froid depuis l’après-guerre – qui vient préparer la riposte à la récente promulgation de la loi travail. Amorcée en février, la contestation contre la réforme a en effet abouti à un mariage de raison entre les deux patrons syndicaux, qui ont multiplié les manifestations et les conférences de presse en binôme.

A lire aussi : Loi travail ; CGT, FO et Solidaires promettent des «batailles juridiques»

Samedi prochain, ils se partageront même la tribune pour un débat sur le texte à la fête de l’Humanité. Puis le 15 septembre, à Paris, les deux leaders marcheront à nouveau épaule contre épaule pour réclamer l’abrogation de la loi. Mais avec chacun son cheval de bataille : quand FO est surtout vent debout contre la primauté des accords d’entreprise sur ceux de branche, la CGT porte une critique plus globale contre ce texte jugé «dangereux» pour le salarié.

Pas de refonte du paysage syndical français

Si le rapprochement est indéniable, il n'augure néanmoins pas de refonte du paysage syndical français. «Historiquement, FO et la CGT, c'est un peu comme deux sœurs ennemies, et s'il peut y avoir ponctuellement unité d'action, il n'y a pas de recomposition syndicale en vue», souligne ainsi Jean-Claude Mailly.

A lire aussi : La CGT pourrait perdre sa place de premier syndicat de France

Dans la même veine, Philippe Martinez nuance : «Dire qu'aujourd'hui, FO et CGT sont d'accord sur tout, non. On est d'accord sur ce sujet (la loi travail, ndlr) et on n'est pas d'accord sur un tas de sujets. C'est la réalité du paysage syndical français et du pluralisme syndical».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités