Une jeune collégienne scolarisée en 4ème a été oubliée dans l’infirmerie du collège de Neuves-Maisons. Sa mère avait fait appel à la Gendarmerie pour la retrouver, elle a porté plainte contre l’établissement.
Virgine Gerauld, mère de famille résidant à Chaligny (Meurthe et Moselle), a eu une sacrée frayeur. Lundi 5 septembre dernier, elle n’a en effet pas vu revenir sa fille Leeloo, 11 ans, après le collège.
Une mère paniquée
La jeune fille est scolarisée au collège Jules-Ferry de Neuves-Maisons, et prend le bus pour rentrer chez elle. Ce jour-là, alors qu’elle doit rentrer à 17h30, sa mère ne la voit pas arriver. «J’ai appelé toutes ses copines mais elles m’ont dit qu’elles ne l’avaient pas vue dans le bus. J’ai alors paniqué. Je me suis dit qu’elle s’était fait embarquer devant le collège par un prédateur», témoigne la mère de famille, citée par l’Est Républicain.
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À 18h30, elle décide d'agir, et se rend à la gendarmerie de Neuve-Maisons. Ces derniers privilégient l’hypothèse d’une fugue, mais déclenchent les recherches et y allouent d’importants moyens. Une dizaine d’homme se rend sur le terrain, et l’usage d’un hélicoptère est même envisagé.
Les effets secondaires de la mélisse
À 21h, les gendarmes décident d’exploiter la piste du collège. Ils contactent l’une des responsables et fouillent l’établissement scolaire en sa compagnie. Rapidement, ils découvrent Leeloo, endormie dans l’infirmerie. En remontant la chronologie, les gendarmes comprennent ce qui s’est passé.
À 16 heures, la jeune fille se rend à l’infirmerie pour des maux de ventre. L’infirmière lui donne alors de la mélisse. Un médicament homéopathique qui peut «entraîner de la somnolence», selon la mère de la collégienne. L’infirmière dit alors à Leeloo de retourner en classe, et retourne à son bureau attenant sans se retourner.
Une «faute grave»
À 17h30, moment de la fin de son service, l’infirmière «n’a pas regardé dans la pièce pour s’assurer qu’elle était vide», explique Isabelle Orsi, directrice du collège. Leeloo a donc passé cinq heures, endormie dans la salle de soins de l’infirmerie du collège, oubliée par les équipes médicales et pédagogiques.
Selon la directrice, l’infirmière, «quelqu’un d’extrêmement consciencieux» qui était ce jour-là «préoccupée par le cas d’un autre élève», «est très choquée par ce qui est arrivé et elle s’en veut». Virginie Gerauld, pour sa part, dénonce une «faute grave», et a porté plainte. Selon elle, sa fille, également choquée, a du mal à retourner au collège.