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Fausse alerte à Paris : la piste des hackers privilégiée

Samedi, le quartier des Halles, dans le centre de Paris, a été bouclé à la suite d’un appel à la police.[BERTRAND GUAY / AFP]

Au lendemain de la fausse alerte attentat ayant conduit à une vaste opération des forces de l’ordre à Paris, les enquêteurs poursuivent leurs investigations. La piste des hackers est privilégiée.

Le parquet de Paris a ainsi ouvert une enquête pour «dénonciation de crime imaginaire» ainsi que «divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse», a rapporté une source proche de l’enquête. «Les enquêteurs cherchent à déterminer les conditions dans lesquelles cette alerte a été donnée et s’orientent vers une fausse alerte malveillante», a indiqué cette source.

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L'hypothèse des hackers serait la plus plausible. L'Obs affirme ainsi qu'il s'agirait de deux adolescents. «Ce sont des personnes qui ont vraisemblablement voulu faire le buzz. Reste à les trouver, ce qui peut demander du temps», a indiqué une source policière. Selon le site du journal, les deux jeunes se seraient mis en scène sur les réseaux sociaux, l'un d'eux se vantant d'avoir, selon ses termes, «fait déplacé des hélico, le gouvernement, 50 voitures de police» et d'être «passer sur BFMTV et 10 journal hihi».

Leur projet initial aurait été de viser une mosquée, mais après l'assassinat du prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray, ils se seraient dit «que ça marcherait mieux avec une église», selon leurs propos.

Vaste opération de police

Samedi, le quartier des Halles, dans le centre de Paris, a été bouclé à la suite d’un appel à la police, enregistré à 15h39. L’interlocuteur indiquait qu’une possible prise d’otage pouvait avoir lieu dans l’église St-Leu. Une vaste opération de police a alors été lancée, durant laquelle la Brigade de recherche et d’intervention a pris part.

La population a été informée via l’application smartphone SAIP (système d’alerte et d’information aux population) prévue à cet effet. L’information a créé un certain émoi sur les réseaux sociaux, alors que le 26 juillet dernier, un prêtre avait été assassiné en pleine messe dans une église de Saint-Etienne-du Rouvray, près de Rouen.

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