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Jacqueline Sauvage est sortie de prison

Cette grâce permet à Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, d'être immédiatement libérable. [AFP / François Guillot]

François Hollande a accordé à Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, «une remise gracieuse du reliquat de sa peine d'emprisonnement», qui «met fin immédiatement à sa détention». Jacqueline Sauvage est sortie de la prison du Réau (Seine-et-Marne) ce mercredi peu après 18h.

Déjà plus tôt dans l'après-midi, le parquet de Melun (Seine-et-Marne), avait précisé que la libération de Jacqueline Sauvage était attendue «dans la soirée».

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«Nous venons d'être informés du décret de grâce de Mme Sauvage. Sa remise en liberté effective est imminente, ce qui veut dire qu'elle devrait intervenir dans la soirée, le temps d'accomplir certaines formalités administratives», avait déclaré le procureur de la République de Melun.

L'Elysée avait de son côté indiqué que «Le président de la République a estimé que la place de Mme Sauvage n'était plus aujourd'hui en prison, mais auprès de sa famille».

Son avocate «terrassée par la joie et l'émotion»

Maître Nathalie Tomasini, l'une des avocates de Jacqueline Sauvage, s'est dite «terrassée par la joie et l'émotion» à l'annonce de cette grâce totale accordée par François Hollande. «C'est le résultat d'un an de travail acharné, on a porté ce dossier à bout de bras».

Devenue un symbole des victimes de violences conjugales, Jacqueline Sauvage, emprisonnée à la prison du Réau (Seine-et-Marne) avait obtenu le 31 janvier dernier, après une forte mobilisation, une grâce partielle du président François Hollande, lui permettant de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle.

Après un premier refus du tribunal d'application des peines de Melun (Seine-et-Marne) le 12 août, la cour d'appel de Paris avait, fin novembre, à son tour rejeté cette demande d'aménagement de peine, à laquelle le parquet général ne s'était pourtant pas opposé. Les filles de Jacqueline Sauvage, avaient finalement déposé, le 2 décembre, à l'Elysée une demande de «grâce totale» qui a donc été acceptée. 

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