En direct
A suivre

La grippe à l'origine d'un pic de mortalité

L'entrée des urgences d'un hôpital parisien le 11 janvier 2017 [PHILIPPE LOPEZ / AFP/Archives] L'entrée des urgences d'un hôpital parisien le 11 janvier 2017 [PHILIPPE LOPEZ / AFP/Archives]

Environ 8.100 décès en excès, toutes causes confondues, ont été observés en décembre et début janvier, dont les trois quarts seraient dus à cette maladie.

La grande majorité de ces décès concerne les «plus de 85 ans», a indiqué lors d'une conférence de presse François Bourdillon, directeur général de l'agence Santé publique France. Au niveau national, la surmortalité (nombre de décès observés par rapport au nombre de décès attendus) a atteint, tous âges confondus, +20% lors de la dernière semaine de décembre et +28% lors de la première semaine de janvier, selon le bulletin hebdomadaire sur la grippe de l'agence sanitaire.

A lire aussi : Grippe : le cap du million de malades atteint

Une hausse de la mortalité, «toutes causes confondues», est observée «depuis mi-décembre» en France, touchant quasi-exclusivement les 65 ans et plus, écrit Santé publique France dans ce bulletin hebdomadaire paru mercredi. «La part de la mortalité due à la grippe ne peut pas être estimée actuellement», précise toutefois l'agence dans ce document.

Le pic pas encore atteint

«C'est une épidémie d'une grande sévérité dont les tendances ressemblent à celles de 2014-2015», hiver qui avait été marqué par une surmortalité importante de 18.000 personnes, en partie attribuable à la grippe, a indiqué à la presse le Pr Bourdillon. Le pic de grippe saisonnière, particulièrement virulente cette année, «n'est toujours pas atteint» en métropole, a-t-il par ailleurs souligné.

A lire aussi : Une adolescente de 13 ans décède de la grippe

Toutefois une stabilisation de l'épidémie est observée dans de nombreuses régions et une diminution en Auvergne-Rhône-Alpes, selon l'agence sanitaire dans son bulletin. Le bilan de l'épidémie de grippe de cet hiver sera «probablement lourd», avait estimé mi-janvier la ministre de la Santé, Marisol Touraine, appelant au report des opérations non urgentes pour désengorger les hôpitaux mais niant que la situation soit la conséquence de fermetures de lits.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités