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Fusillade dans un lycée de Grasse : la piste terroriste exclue

Le suspect a été placé en garde à vue pour «tentative d'assassinats».[Valery HACHE / AFP]

Une fusillade au lycée Alexis de Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes) a fait huit blessés légers ce jeudi 16 mars. Un suspect, élève de 1ère L au lycée, a été interpellé. L'hypothèse d'un acte terroriste est écartée.

Selon les premières informations, le suspect âgé de 17 ans est entré dans l'établissement scolaire vers 12h30, armé de plusieurs armes, dont un fusil de chasse. Pour des raisons encore floues à ce stade de l'enquête, il s'en est pris au proviseur et à trois autres élèves. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, a indiqué que le proviseur «s'est précipité» vers l'agresseur lorsqu'il a sorti son arme pour «tenter de le raisonner». 

A lire aussi : Ce que l'on sait du suspect de la fusillade au lycée Tocqueville de Grasse

Le ministère de l'Interieur a précisé que huit personnes ont été légèrement blessées. Trois blessés, touchés par des plombs, ont été transportés à l'hôpital tandis que les cinq autres présentent des blessures sans gravité causées par un mouvement de foule. 

«Mauvaises relations» avec les autres élèves

«Aucun élément, aucun lien ne peut être envisagé avec une entreprise terroriste», a annoncé la procureure de Grasse Fabienne Atzori, lors d'une conférence de presse.

Selon cette dernière, les motivations du tireur «paraissent liées aux mauvaires relations qu'il entretiendrait avec d'autres élèves» de l'établissement scolaire. «Il semblerait qu'il ait quelques difficultés à s'intégrer», a-t-elle ajouté. 

Le suspect a été placé en garde à vue pour «tentative d'assassinats».

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