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Nombre d'électeurs, bureaux de vote, effectifs de sécurité… La présidentielle en chiffres

L'importance du scrutin désignant celui ou celle qui va accéder à la candidature suprême se reflète aussi dans les chiffres. [Photo d'illustration. Eric CABANIS / AFP]

Ce dimanche 23 avril, se tient le premier tour de la présidentielle. Un scrutin majeur pour la France dont l’importance se reflète aussi et surtout dans les chiffres. Tour d’horizon.

Nombre d'électeurs

Pour cette présidentielle 2017, quelque 45,678 millions d'électeurs représentant 88,6 % des Français majeurs sont inscrits et appelés à voter, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Près de 824.000 personnes supplémentaires se sont inscrites par rapport à l'édition 2012, soit une hausse de 1,8 %.

Ce chiffre comprend les Français installés à l'étranger, dont certains ont déjà commencé à voter samedi. C'est le cas des Français de Montréal ou de New York, qui ont fait jusqu'à trois heures de queue pour accéder aux bureaux de vote.

A noter que le bal des votants s'est également ouvert samedi en outre-mer. Le scrutin a ainsi démarré samedi 22 avril à midi – heure de Paris – à Saint-Pierre-et-Miquelon. Puis ont suivi la Guyane, les Antilles et enfin la Polynésie.

Bureaux de vote

Pour accueillir les électeurs, ce sont environ 69.000 bureaux de vote qui sont ouverts sur tout le territoire national et 864 à l'étranger. Ces bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 8h et fermeront à 19h (au lieu de 18h auparavant) et jusqu'à 20h dans les grandes villes de France.

A noter que le vote électronique n’est pas autorisé. En revanche, tout électeur absent ou empêché peut voter par procuration et donner celle-ci à quelqu’un qui votera à sa place.

Pour superviser le bon déroulement du vote, le Conseil constitutionnel a désigné près de 2.000 magistrats délégués. Enfin, tout organisme qui communiquerait des résultats avant la fermeture du dernier bureau de vote métropolitain s'expose à une amende de 75.000 euros.

Onze candidats

Cette année, onze candidats sont en lice dont deux femmes : Marine Le Pen, la leader du Front national, se présente ainsi pour la deuxième fois. Même chose pour la trotskiste Nathalie Arthaud, qui enregistre sa deuxième participation.

Viennent ensuite : le vainqueur de la primaire de la droite et du centre, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon, quatrième homme en 2012, Benoît Hamon, le gagnant de la primaire socialiste, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, un second trotskiste Philippe Poutou, le député béarnais Jean Lassalle, le vétéran Jacques Cheminade, le candidat du «Frexit» François Asselineau, sans oublier bien sûr le «nouveau», Emmanuel Macron.

Sécurité

Cette année, c'est aussi la première fois qu'une présidentielle se déroule sous le régime de l'état d'urgence, qui a été instauré après les attentats du 13 novembre 2015. 

Au total, plus de 50.000 policiers et gendarmes, appuyés par 7.000 militaires de l’opération Sentinelle, sont mobilisés à travers toute la France, trois jours après l'attentat ayant coûté la vie à un policier sur les Champs-Elysées.

Participation et abstention

Bien sûr, comme à chaque élection, le taux de participation constitue une première donnée de grande importance.

A la mi-journée, celui-ci était de 28,54 %, selon le ministère de l'Intérieur, quasiment stable par rapport au premier tour de 2012 (28,29 %). Le taux de participation final avait été de 79,48% au premier tour de la dernière élection présidentielle.

Coût

Les frais de campagne d'un candidat à l'élection présidentielle ne doivent pas dépasser un certain plafond, qui est fixé et actualisé par décret. A ce jour, ils sont de :

16,85 millions d'euros pour les candidats qui ne sont présents qu'au premier tour 

22,51 millions pour chacun des deux candidats présents au second tour.

Tout dépassement est sanctionné par le versement au Trésor public du montant de ce dépassement.

Quel que soit leur mode de financement, les frais de campagne tels qu'ils sont communiqués sont intégralement remboursés par l'Etat, mais dans la limite d'un plafond qui dépend du score obtenu.

Au total, l'élection présidentielle de 2012 avait coûté 227,9 millions d'euros aux contribuables. Avec un candidat supplémentaire cette année et l'augmentation du plafond des dépenses des candidats, le scrutin de 2017 devrait être plus onéreux.

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