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Edouard Philippe: l'élection législative sera «le juge de paix» pour Ferrand

Le Premier ministre Edouard Philippe (c) parle à la presse aux côtés du secrétaire d'Etat Mounir Mahjoubi, candidat aux législatives à Paris, le 26 mai 2017 à Paris [Thomas SAMSON / AFP] Le Premier ministre Edouard Philippe (c) parle à la presse aux côtés du secrétaire d'Etat Mounir Mahjoubi, candidat aux législatives à Paris, le 26 mai 2017 à Paris [Thomas SAMSON / AFP]

Edouard Philippe a affiché vendredi sa «confiance» envers Richard Ferrand, considérant que les électeurs seraient «le juge de paix» pour le ministre et candidat aux législatives dans le Finistère.

«Il n'y a pas de procédure juridictionnelle en cours, il n'y a donc pas une affaire, il y a un débat. Ce débat, il est politique et il sera tranché par ceux qui sont les plus à mêmes et les mieux à même de trancher les débats politique qui sont les électeurs et les citoyens français», a déclaré le Premier ministre.

Il s'exprimait en marge d'une visite de soutien au secrétaire d'Etat Mounir Mahjoubi, candidat à Paris dans la circonscription où se représente le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis.

«Et les électeurs de la circonscription dans laquelle Richard Ferrand se présente pourront dans deux semaines dire si, comme moi, ils ont confiance en Richard Ferrand, et ce sera le juge de paix, celui que personne ne peut dépasser en démocratie», a estimé M. Philippe.

Des règles strictes pour les parlementaires bientôt en vigueur

«Ca démontre encore plus clairement et encore plus fortement la nécessité d'avoir des règles d'une très grande clarté afin de pouvoir les respecter de façon extrêmement stricte. Et tout l'objectif du gouvernement dans la loi que nous sommes en train de préparer, c'est justement de proposer des règles extrêmement strictes qui permettront à l'ensemble des parlementaires, et en vérité à l'ensemble de ceux qui exercent des responsabilités publiques, de ne pas se placer dans des situations qui seraient légales mais contestées», a poursuivi le Premier ministre.

«Pour ça, on a besoin d'une loi claire, c'est l'objectif du gouvernement, et je crois que vous aurez l'occasion de voir rapidement dans quel domaine la clarté, la précision et l'efficacité seront proposées», a-t-il ajouté.

Plusieurs responsables socialistes, ancien parti de M. Ferrand, ont critiqué le silence du Garde des Sceaux François Bayrou, qui prépare un projet de loi de «moralisation de la vie publique».

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