Le ministre de l'agriculture, Stéphane Travert, a indiqué au Parisien, dans son édition du 15 août, que le détail des produits concernés par la contamination au fipronil serait publiée «dans les prochains jours».
Tous les produits transformés contenants des oeufs contaminés par l'insecticide devraient être répertoriés à cette échéance lorsque les analyses auront toutes été effectuées.
Cet inventaire devrait répertorier « les marques, le numéro de lot, leur conditionnement et la date de mise sur le marché » des « les lots testés et identifiés comme contaminés à des taux supérieurs à la limite autorisée ». Les entreprises de grande consommation qui le souhaitent pourront indiquer la présence de fipronil dans leurs produits ou la taire, si elle n'excède pas une quantité jugée dangereuse, bien sûr.
Risque sanitaire faible
Si la présence de produits contaminés dans les rayons des grandes surfaces française est probable, le ministre se veut rassurant, affirmant que «le risque sanitaire est très faible du fait des teneurs observées et des habitudes alimentaires françaises ».
Ce scandale alimentaire a débuté dans des exploitations agricoles aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et dans le Pas-de-Calais où des sociétés de désinfection ont eu recours à l'insecticide. Interdit d'utilisation dans le secteur de l'alimentation au sein de l'Union européenne, le fipronil a pourtant été retrouvé dans dix-sept pays européens, et même à Hongkong.