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Des gâteaux, une pomme et de l'eau : le maigre repas de policiers lors d'un déplacement de Macron

La collation prise en photo et mise en ligne par l'unité SGP Police FO 54 leur a été distribuée à 10h.[UNITE SGP Police FO 54]

Appelés en renfort pour une visite du président, les policiers ont eu le droit pour tout repas à un paquet de gâteaux, une pomme, un jus d'orange et une bouteille d'eau.

«Une fois de plus, l'administration nous montre le manque de considération qu'elle a pour ses policiers car le repas tant attendu s'est avéré être un simple goûter...» peut-on lire sur un post Facebook de l'unité SGP Police Force Ouvrière 54 publié le 4 septembre.

Emmanuel Macron s'est rendu dans une école de Forbach (Moselle) ce lundi 4 septembre pour la rentrée des classes. Des forces de l'ordre du département ont donc été appelées en renfort pour assurer la sécurité du président lors de sa visite, et n'ont eu le droit qu'à un bien maigre panier repas.

Interrogé par RMC, Abdel Nahass, secrétaire départemental d'Unité-SGP-Police FO en Meurthe-et-Moselle, a raconté plus en détails le déroulement de la journée de ses collègues. Les policiers réquisitionnés pour assurer la protection d'Emmanuel Macron ont commencé leur journée à 3h30 et l'ont finie à 17h. La collation prise en photo et mise en ligne par l'unité SGP Police FO 54 leur a été distribuée à 10h. «Les hommes pensaient qu'il s'agissait d'une petite collation avant un déjeuner plus complet, avec au moins un sandwich, mais ils n'ont rien vu venir» a expliqué Abdel Nahass.

Le préfet et le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail saisis

Sur ce type d'intervention, les policiers ont d'habitude le droit à un vrai repas, ou à une indemnité repas de 15,25€. Mais les policiers ont du attendre la fin de leur service à 17h afin de pouvoir aller manger par eux-mêmes. Leur syndicat souhaite que ce repas leur soit remboursé.

Toujours sur RMC, Abdel Nahass critique les «économies de bouts de chandelles» faites sur le dos des policiers. Selon lui, cette histoire ne fait qu'éclairer un manque cruel de considération et de moyens pour la Police.

Dans un second post, le syndicat policier assure avoir saisi le préfet délégué ainsi que le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail sur le sujet.

 

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