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#Metoo: plusieurs centaines de personnes rassemblées en France contre le harcèlement

Des centaines de personnes rassemblées pour dénoncer harcèlement, agressions sexuelles ou viols subis, le 29 octobre 2017 à Paris [Bertrand GUAY / AFP] Des centaines de personnes rassemblées pour dénoncer harcèlement, agressions sexuelles ou viols subis, le 29 octobre 2017 à Paris [Bertrand GUAY / AFP]

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche en France pour dénoncer harcèlement, agressions sexuelles ou viols subis, dans le sillage des témoignages qui ont déferlé sur la toile sous les hashtags «#metoo» et «#Balancetonporc».

Munies de petites pancartes «Metoo», «Metoo, j'avais 19 ans», «Metoo par un collègue», «Metoo par un camarade militant», des femmes mais aussi des hommes se sont réunis place de la République à Paris.

L'appel à manifester a été lancé par la journaliste Carol Galand qui avait invité «à faire de #metoo autre chose qu'un buzz sur les réseaux sociaux».

Plusieurs rassemblements se tenaient aussi en province. Comme à Bordeaux, à Marseille, une centaine de personnes dans chaque ville, ou à Lyon où quelques centaines se sont réunies place Bellecour.

Margot, 18 ans, serveuse, raconte qu'un de ses collègues lui «pinçait les jambes dans l'escalier». Quand elle en a référé à son supérieur, celui-ci est allé parler avec son collègue mais est revenu en lui disant que «c'était sa manière de communiquer». Depuis, Margot a démissionné, «en partie pour cela», raconte-t-elle sur la place de la République.

Des centaines de personnes rassemblées pour dénoncer harcèlement, agressions sexuelles ou viols subis, le 29 octobre 2017 à Paris [Bertrand GUAY / AFP]
Des centaines de personnes rassemblées pour dénoncer harcèlement, agressions sexuelles ou viols subis, le 29 octobre 2017 à Paris

Plus loin, plus dramatique, des proches brandissent une grande photo d'une femme qui a disparu, victime de violences: «Metoo mais elle n'est plus là pour le dire. Qu'aurait dit Sarah ?».

Claire, 61 ans, ancienne militante au MLF, est à la fois «triste» et «contente» de cet événement. «Le mouvement qui se passe là, il est intéressant», estime-t-elle, se réjouissant de voir une pancarte «Le patriarcat nique son père».

La déferlante de témoignages de femmes victimes sur les réseaux sociaux est intervenue dans la foulée de l'affaire Weinstein, le producteur américain accusé de harcèlement, agression ou viol.

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