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Affaire Grégory : Jacqueline Jacob autorisée à rentrer chez elle

La boîte aux lettres de Marcel et Jacqueline Jacob devant leur maison de Aumontzey, le 16 juin 2017 [PATRICK HERTZOG / AFP/Archives] Jacqueline Jacob ne pourra pas toutefois entrer en contact avec son époux, également mis en examen. [PATRICK HERTZOG / AFP/Archives]

Trois jours après avoir défendu son «alibi» devant la juge d'instruction, Jacqueline Jacob, mise en examen pour le rapt et la mort du petit Grégory en 1984, a été autorisée à rentrer chez elle.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon a en effet accepté d'assouplir les conditions de son contrôle judiciaire. 

Si elle est autorisée à revenir à son domicile d'Aumontzey (Vosges), Jacqueline Jacob ne pourra en revanche entrer en contact avec son époux, Marcel Jacob, également mis en examen et qui doit être entendu par un juge le 4 décembre prochain. 

Le couple Jacob sont soupçonnés par la justice d'avoir été le mystérieux «corbeau»  à l’origine de plusieurs lettres anonymes, dont une revendiquant le meurtre. Début octobre, une nouvelle expertise graphologique a désigné Jacqueline Jacob comme l’auteure de deux de ces courriers adressés aux parents de Grégory Villemin, datant de mars et avril 1983.

Outre les lettres anonymes, Jacqueline et Marcel Jacob sont également soupçonnés d’avoir été impliqués dans l’enlèvement et la mort du petit Grégory dans le cadre d’un «acte collectif». Le couple de septuagénaire est d’ailleurs mis en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort. L'un de leurs avocats souligne toutefois leur alibi «archi-béton» : le jour de la disparition de Grégory ils étaient tous deux au travail au moment des faits.

L’arrestation des Jacob en juin dernier a relancé l’affaire vieille de trente-deux ans. 

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