En direct
A suivre

Pour Netanyahou, reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël «rend la paix possible»

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a estimé que reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël «rend la paix possible».[AFP / ARCHIVES]

La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par le président américain Donad Trump «rend la paix possible» au Proche-Orient, a affirmé lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, lors de sa première visite à Bruxelles.

«Jérusalem est la capitale d'Israël, personne ne peut le nier (...) Cela rend la paix possible car reconnaître la réalité est la substance de la paix», a plaidé Netanyahou aux côtés de la cheffe de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini, avant de rencontrer les ministres des Affaires étrangères de l'Union.

De son côté, Federica Mogherini a condamné «toutes les attaques contre des Juifs, partout dans le monde, y compris en Europe». «En tant que partenaires et amis d'Israël, nous pensons qu'il est dans les intérêts sécuritaires d'Israël de trouver une solution durable et », au conflit israélo-palestinien, a par ailleurs estimé la cheffe de la diplomatie de l'UE.

Des manifestations en France contre Netanyahou

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi en France contre la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les Etats-Unis et la venue du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou dimanche à Paris.

A Paris, ils étaient environ 400 place de la République à l'invitation des associations EuroPalestine et France Palestine Solidarité, a constaté une journaliste de l'AFP.

«Ce n'est pas Trump qui décide du droit international (...) Il n'y a pas de peuple élu !», a lancé Olivia Zemor d'EuroPalestine devant un public brandissant des drapeaux palestiniens.

«Jérusalem, capitale palestinienne !», ont répliqué les manifestants. «Honte, honte !», ont-il ajouté à propos de la rencontre prévue dimanche entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien à l'Elysée.

«Le feu à la poudrière»

A Marseille, environ 500 personnes se sont rassemblées sur le Vieux Port. «On part du principe que si les Etats-Unis ont pris cette décision, les autres vont suivre, et il faut réagir tout de suite», a expliqué à l'AFP Maud Sevestre, une des organisatrices de cette manifestation, en dénonçant «le génocide à ciel ouvert» à l'œuvre à Gaza.

Aux cris de «Palestine vivra, Palestine vaincra», ou de «Allahou Akbar», les manifestants, très jeunes pour la plupart, ont défilé dans le calme, en brandissant deux drapeaux géants de la Palestine.

A Lyon, quelque 300 personnes se sont rassemblées en bord de Rhône, brandissant des drapeaux palestiniens.

«La décision de Donald Trump met le feu à la poudrière», a déclaré à l'AFP Jérôme Faynel président du Collectif 69 Palestine et organisateur du rassemblement lyonnais.

«Il faut maintenant que l'Europe prenne l'initiative. Et la rencontre dimanche entre Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahou pourrait être une bonne occasion d'élever la voix», a-t-il ajouté.

Une trentaine de personnes se sont rassemblées également à Lille à la mi-journée à l'appel de l'association France Palestine Solidarité du Nord-Pas-de-Calais.

La reconnaissance de Jérusalem comme capitale israélienne «vise à mettre le feu aux poudres», a dénoncé Mireille Gabrelle, trésorière de l'association, regrettant la «position hypocrite» d'Emmanuel Macron qui «dénonce la décision de Trump et reçoit en même temps Netanyahou».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités