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«Déférente», «honteuse»... Pluie de critiques après l'interview de Macron par Delahousse

Pour Jean-Jacques Bourdin, l'entretien du président de la République par Laurent Delahousse s'apparentait plus à un service après-vente qu'à un exercice journalistique. [Capture d'écran France 2]

Laurent Delahousse n'a pas convaincu ce dimanche 17 décembre, lors de son entretien exclusif avec Emmanuel Macron à l'Elysée. 

Et c'est un euphémisme. Nombre de commentateurs l'ont raillé ce lundi.

C'est le correspondant français de l'agence Reuters, Michel Rose, qui, le premier s'est insurgé contre cet entretien de quarante minutes, enregistré mardi 12 décembre suite au One Planet Summit, hébergé par le chef de l'Etat. 

«L'une des questions les plus percutantes de l'interview de Macron : 'Voici le sapin de Noël dans la cour de l'Elysée, c'est la fin de l'année, que souhaitez-vous dire aux Français ? N'ayez pas peur?' La déférence du journalisme à la française», a-t-il ainsi écrit, horrifié. 

Le matinalier-star de BFMTV et RMC, Jean-Jacques Bourdin, s'est à son tour, agacé d'une «interview complaisante», ressemblant davantage à un «service après-vente».

Leçon de journalisme

Il n'a alors pas hésité à donner une leçon de journalisme au présentateur vedette de France Télévisions, quand son confrère Eric Brunet tentait de le défendre.

«Quand on fait du journalisme, qu'est-ce qu'on fait? On pose des questions précises. Et celui qui est en face, qu'est-ce qu'il doit faire ? Il doit répondre à des questions précises. C'est comme cela que cela se passe». 

Même son de cloche chez le directeur adjoint de la rédaction de Marianne, Jack Dion, qui voit en Delahousse, le nouveau communicant du président.

En plus des journalistes, une myriade de politiques a aussi vivement réagi à cet entretien.

Avec ironie souvent, comme ce fut le cas d'Adrien Quatennens, député de la France Insoumise, ou avec colère, comme Sébastien Chenu, député Front national. 

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