En direct
A suivre

Collision de Millas : les familles des victimes reçues mardi à la mairie de Saint-Féliu-d'Avall

Les familles des victimes du drame de Millas vont être reçues mardi à la mairie de Saint-Féliu-d'Avall.[RAYMOND ROIG / AFP]

Les familles des victimes de la collision de Millas vont être reçues ce mardi à la mairie de Saint-Féliu-d'Avall. L’occasion d’aborder notamment les questions du soutien psychologique et du retour au collège alors que certaines familles des victimes ont demandé des excuses de l’Etat. 

«Les familles qui le souhaitent seront reçues mardi après-midi à la mairie», a déclaré samedi à l'AFP Robert Taillant, le maire de cette commune des Pyrénées-Orientales d'où sont originaires toutes les victimes de la collision.

Le drame, qui a eu lieu le 14 décembre, sur un passage à niveau, à Millas, a fait six morts et plusieurs blessés parmi les vingt-trois collégiens transportés. Pour certains blessés, le pronostic vital est engagé.

Cette rencontre, en présence des représentants de l'Etat et d'associations d'aides aux victimes vise notamment à expliquer aux familles «les aides auxquelles elles ont droit». 

«Obtenir rapidement des indemnisations»

«La mairie va centraliser les documents» afin de les transmettre à l'assureur pour que les familles puissent «obtenir rapidement des indemnisations immédiates», a-t-il souligné. «On a déjà commencé à débloquer des aides car des familles sont dans le besoin. Elles se sont arrêtées de travailler pour être auprès de leurs enfants» hospitalisés dans différentes villes (Perpignan, Toulouse ou Montpellier) après le drame, a expliqué M. Taillant.

La «question du transport scolaire» devrait également être abordée, car «de nombreux enfants ne veulent pas retourner au collège en bus». Des moyens de transport alternatifs devraient donc être «pris en charge par les assurances». Des cours à domicile vont également être mis en place pour les enfants touchés et qui ne peuvent pas se déplacer. 

Cette réunion devrait également être l’occasion pour les familles de s’exprimer sur le dispositif mis en place par l’Etat pour faire face au drame. Certaines d’entre elles, interrogées par France Info, ont déjà demandé des excuses du préfet pour un dispositif jugé «froid et sans compassion».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités