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Polémique sur le bouquet géant : Jeff Koons reçoit le soutien d'Anne Hidalgo

L'œuvre d'art est censée être installée «d'ici à la fin du premier semestre» sur la place de Tokyo.[©Xavier Francolon/SIPA]

Un soutien de poids. Alors que la ­polémique enfle depuis plusieurs semai­nes, Anne Hidalgo a défendu ce mardi l’instal­lation du Bouquet of Tulips de Jeff Koons dans la capitale.

«Je souhaite que ce projet aboutisse», a assuré la maire, avant de souligner que «la question était ­autant diplomatique qu’artistique». C’est en effet par le biais de l’ambassadeur des Etats-Unis, à Paris, que le célèbre plasticien américain avait fait don de cette œuvre à la ville, en hommage aux victimes des attentats de 2015.

Françoise Nyssen, la ministre de la Culture, avait rencontré l’artiste américain fin janvier, pour lui assurer que la France était «honorée» de son initiative, le plasticien s’étant dit «peiné», selon Le Figaro, d’une tribune critique récemment publiée par des personnalités de la Culture. «Bouquet of Tulips», une œuvre monumentale offerte par Jeff Koons pour commémorer les victimes des attentats de 2015, doit bientôt être installée à Paris.

Mais elle ne cesse d’alimenter les débats. Car, d’après le souhait de l’artiste, ces fleurs en bronze de 10 mètres de haut et de 30 tonnes sont censées être disposées place de Tokyo (16e), entre le Musée d’art moderne et le Palais de Tokyo. Si du côté du premier cité on disait ce jeudi «l’attendre avec impatience», cette installation «ne va pas de soi», estimait dans Le Figaro Jean de Loisy, président du Palais de Tokyo, qui recherche plutôt les nouveaux talents.

L’emplacement «soulève des questions», admet-on au cabinet de la maire de Paris, même si la place de Tokyo est «l’hypothèse la plus sérieuse». Le parc de la Villette (19e) ou les jardins de Passy (16e) auraient un temps été évoqués par Anne Hidalgo avec Françoise Nyssen, ministre de la Culture. Et si l’avis de cette dernière est encore attendu, dans tous les cas, le bouquet sera visible «d’ici à la fin du premier semestre», souligne la mairie.

Outre sa place, le coût de cette œuvre avait déjà provoqué la polémique, Jeff Koons l’ayant «donné» à la ville sans qu’elle ne soit financée. Des mécènes avaient fini par débourser les 3,5 millions d’euros nécessaires à sa réalisation.

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