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Prisons : Richard Ferrand appelle à la reprise du dialogue

Sur CNews, Richard Ferrand a rappelé sa considération pour «celles et ceux qui dans les prisons font ce métier terriblement difficile et dangereux».[Capture d'écran CNews]

Alors que les syndicats des surveillants de prison ont quitté mardi la table des négociations, Richard Ferrand a appelé mercredi à la reprise du dialogue dans le conflit de la pénitentiaire.

«On ne sort jamais d'un conflit sans dialogue donc il faut que tout le monde se remette autour de la table, place Vendôme ou à l'Hôtel Matignon, où ce sera utile ou nécessaire, mais ce qui est clair, c'est qu'il faut marquer du respect et de la considération pour celles et ceux qui dans les prisons font ce métier terriblement difficile et dangereux», a déclaré le chef de file des députés LREM sur CNews.

«La situation est grave, il ne faut pas le nier», a-t-il reconnu : «Surpopulation carcérale, sous-investissement chronique, dangerosité des détenus, tout cela crée des chaudrons un peu partout en France». 

«Nous sommes conscients des enjeux de la condition pénitentiaire», a-t-il assuré, rappelant que la majorité présidentielle avait voté un budget de la Justice en augmentation.

Interrogé sur l'incertitude concernant le transfèrement de la prison de Fresnes de Jawad Bendaoud pour son procès prévu mercredi après-midi à Paris, M. Ferrand a estimé que «d'abord il faut permettre tout de même à ce logeur de terroristes d'être jugé», ajoutant : «Et je ne crois pas que ce serait une bonne chose que cela passe par des affrontements». «Je crois que ce serait totalement contre-productif». «Il ne faut pas s'installer dans une logique de violence, d'empêchement de la justice, cela desservirait tout le monde», a-t-il jugé.

L'accès principal réservé aux piétons du centre pénitentiaire de Fresnes a été dégagé par les forces de l'ordre mercredi vers 8h30, a constaté un journaliste de l'AFP, l'accès pour les véhicules restant bloqué.

Première crise sociale et politique pour l'exécutif ? «Ce n'est pas une crise politique, c'est la première fois qu'en effet il y a un conflit dur entre une administration et des services publics», a rétorqué l'élu du Finistère.

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