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Affaires Hulot et Darmanin : Emmanuel Macron met en garde contre la «République du soupçon»

Nicolas Hulot a confirmé avoir fait l'objet, en 2008, d'une plainte classée sans suite, de la part de la petite fille d'un homme politique célèbre, pour des faits de viol remontant à 1997[AFP / ARCHIVES]

Lors du dîner de la presse présidentielle qui s'est déroulé mardi soir, le président de la République a réagi aux accusations dont font l'objet deux membres de son gouvernement : Nicolas Hulot et Gérald Darmanin. 

Pendant cette rencontre avec l'association de la presse présidentielle, Emmanuel Macron a mis en garde contre la «République du soupçon», en faisant référence aux deux affaires auxquelles se trouvent mêlés les deux ministres. 

Si des plaintes classées sans suite peuvent «conduire à écarter ou faire sortir du gouvernement» un ministre ou à l'empêcher d'exercer, «cela devient une forme de République du soupçon où tout se vaut», a estimé le président.

Le parquet de Paris a rouvert le 22 janvier une enquête préliminaire visant Gérald Darmanin pour des faits présumés datant de 2009, que l'intéressé conteste catégoriquement. Le ministre de l'Action et des Comptes publics est visé par une plainte pour viol. Il a été entendu lundi par les enquêteurs dans le cadre d'une «audition libre». 

Une plainte classée sans suite

De son côté, Nicolas Hulot est accusé par l'hebdomadaire Ebdo d'avoir fait l'objet d'une plainte pour harcèlement sexuel de la part d'une de ses anciennes collaboratrices, au sein de sa fondation. Dans une deuxième affaire distincte, il a par ailleurs confirmé avoir été au coeur, en 2008, d'une plainte classée sans suite, de la part de la petite fille d'un homme politique célèbre, pour des faits de viol remontant à 1997, alors que la jeune femme était âgée de 20 ans.

A la suite de la publication de cette enquête à charge, le nom de Pascale Mitterrand avait été évoqué avant que cette dernière confirme être à l'origine de cette plainte. 

Le ministre a décidé de porter plainte contre l'hebdomadaire, ont annoncé ses avocats lundi. Face à la rumeur, le ministre de la Transition écologique et solidaire avait nié, au bord des larmes, avoir acheté le silence de son ex-collègue. 

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