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SNCF : l'intersyndicale annonce un «rassemblement le 3 mai» à Paris et en régions

Les syndicats prévoient également «une journée sans cheminots» le 14 mai si leurs revendications unitaires n'étaient pas entendues par le Premier ministre. [Zakaria ABDELKAFI / AFP]

L'intersyndicale de la SNCF a appelé mercredi les cheminots à «un rassemblement le 3 mai à Paris et en territoires pour mettre la pression sur le gouvernement», a annoncé Laurent Brun de la CGT-Cheminots.

Les quatre syndicats représentatifs (CGT, Unsa, SUD, CFDT) prévoient également «une journée sans cheminots» le 14 mai si leurs revendications unitaires n'étaient pas entendues par le Premier ministre qu'ils doivent rencontrer le 7 mai, a-t-il dit lors d'une conférence de presse au siège de la CFDT-Cheminots à Saint-Denis.

Le jeudi 3 mai et le lundi 14 mai correspondent à des jours où la grève était déjà prévue dans le cadre d'une mobilisation menée par épisodes sur un rythme de deux jours tous les cinq jours. «Sans cheminot, ça veut dire sans train et sans chantier réseau», a précisé Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots, regrettant que le courrier d'Edouard Philippe, reçu par l'intersyndicale mardi, évoque «seulement le début d'une nouvelle période».

Un projet qui «prend en compte» les syndicats

Depuis l'annonce de la réforme de la SNCF par le gouvernement, seule une manifestation nationale de cheminots s'est tenue à Paris, le 22 mars, réunissant plus de 13.000 personnes, selon la société Occurence qui réalise un comptage pour un collectif de médias, dont l'AFP. «Nous n'imaginons pas que le Premier ministre nous convoque pour nous dire que rien ne changera et que les négociations sont closes», a poursuivi M. Brun, demandant que ce soit désormais M. Philippe qui «pilote» les discussions en présence du «patronat» et dénonçant une réforme «très idéologique».

«On a été reçus bien gentiment par la ministre» des Transports, Elisabeth Borne, lors de «réunions d'information», maintenant «on veut avoir affaire à celui qui a le dossier en main» pour enfin «commencer des négociations sur la base d'un projet viable» et qui «prend en compte» les propositions syndicales, a prévenu de son côté le secrétaire fédéral de SUD Rail, Erik Meyer. Les syndicats ont précisé qu'ils remettraient leur plateforme revendicative unitaire le 7 mai au Premier ministre.

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